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L’INRIA Sophia Antipolis fête ses 20 ans !

Date Communiqué de Presse : 30 janvier 2004

Le 4 décembre 2003, l’INRIA Sophia Antipolis fêtera son 20ième anniversaire d’implantation sur la technopole sophipolitaine en présence des personnalités locales, régionales et des dirigeants des structures académiques et industrielles de la région.

Christian Frémont Préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Michel Cosnard Directeur de l’INRIA Sophia Antipolis
Pierre BreuilPréfet des Alpes Maritimes – Président du comité exécutif de Sophia Antipolis
Christian Estrosi DéputéPrésident du Conseil Général des Alpes-Maritimes
Michel Vauzelle Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Jean Leonetti Député-Maire d’Antibes-Juan les Pins, Président de la CASA

Vous prient de bien vouloir vous joindre à eux,
lors de la cérémonie de clôture du vingtième anniversaire de l’Unité de Recherche
Jeudi 4 décembre* à partir de 14h

Les 2 temps forts de la manifestation

14h : Démonstrations et inauguration d’équipements
L’unité de recherche présentera les avancées de la recherche dans le domaine des STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) et plus particulièrement des démonstrations sur des équipements de pointe telles que la « ferme de PC », et la table de réalité virtuelle qui permettra d’inaugurer virtuellement les futurs locaux financés par le Conseil Régional, la CASA et le Conseil Général.

14h30 : 20 ans de recherche, quelle recherche dans 20 ans?
Scientifiques et industriels confronteront leurs points de vue et expériences au cours de deux tables rondes: « modélisation et calcul pour les sciences du vivant » et « informatique ubiquitaire », animées par Gilles Kahn, directeur scientifique de l’INRIA, membre de l’Académie des Sciences.

Au programme :

14h30 – Démonstrations et posters
Simulateur de chirurgie laparoscopique : projet Epidaure
Observer et modéliser l’activité du cerveau : projet Odyssée
Modéliser le vivant : projet Comore
Mesurer les formes complexes : projet Geometrica
Le calcul scientifique rattrape le réel : projet Caïman
Conception de réseaux de télécommunications : projet Mascotte
Présentation des posters des équipes de recherche

15h15
Michel Vauzelle
Importance de la recherche publique dans le développement régional
Pierre Breuil
La place de l’INRIA dans le développement de Sophia Antipolis
Michel Cosnard
Quelles recherches dans 20 ans ?

Tables rondes. Animées par Gilles Kahn, directeur scientifique de l’INRIA, membre de l’Académie des Sciences.
· 15h45 : « Modélisation et calcul pour les sciences du vivant » présidée par Nicholas Ayache, directeur de recherche INRIA.
La modélisation, la simulation et la commande de systèmes biologiques posent de nouveaux défis scientifiques. On peut citer sans être exhaustif la modélisation des grands systèmes physiologiques de l’organisme humain (système cardio-vasculaire, nerveux central et périphérique, digestif, respiratoire, musculaire, hormonal, reproductif, etc.), mais aussi les réseaux trophiques ou écologiques, les réseaux métaboliques (au niveau cellulaire), les réseaux géniques, etc. Il s’agit de concevoir et d’étudier de nouveaux outils informatiques, mathématiques et numériques permettant de représenter de tels systèmes, d’étudier leur comportement dynamique (quantitativement et qualitativement), de les contrôler et de les simuler sur ordinateur.

Avec la participation de :
Pr Constantin Agouridas, directeur de la recherche et du développement de Galderma
Pascal Barbry, directeur de recherche à l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire
Pr Patrick Chauvel, directeur du laboratoire de neurophysiologie et neuropsychologie, Université de la Méditerranée, Marseille
Olivier Faugeras, directeur de recherche INRIA, membre de l’Académie des Sciences
Pr Jean-Pierre Gérard, directeur du Centre Antoine Lacassagne, Nice
Jean-Philippe Thirion, PDG de QuantifiCare, Sophia Antipolis

· 17h : « Informatique ubiquitaire », présidée par Isabelle Attali, directeur de recherche INRIA
Les futurs réseaux ambiants (ubiquitous networks), qui se caractérisent par des entités mobiles (terminaux, routeurs, PDA, téléphones cellulaires, etc.) communicantes et parfois de très petite taille, posent des problèmes de mobilité, de sécurité et de sûreté (confidentialité des données, fiabilité des applications), de continuité de services (survivability, tolérance aux pannes, etc.) et de qualité de service. Ces réseaux serviront de support à des applications communicantes variées (multimedia, grid computing, peer-to-peer, web, etc.).

Avec la participation de :
Tim Berners-Lee, directeur du World Wide Web Consortium (en visio-conférence)
Denis Caromel, professeur à l’Université de Nice Sophia Antipolis, IUF
Patrick Deniau, Grid Computing Business Development Executive IBM, La Gaude
Rose Dieng-Kuntz, directeur de recherche Inria
Philippe Perez, chef de projet R&D, ATOS Origin

18h : cocktail autour de démonstrations, posters et discussions avec les chercheurs

A PROPOS DE L’INRIA SOPHIA ANTIPOLIS

L’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique, a pour vocation d’entreprendre des recherches fondamentales et appliquées dans les domaines des Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC). L’INRIA accueille dans ses six unités de recherche situées à Rocquencourt, Rennes, Sophia Antipolis, Grenoble, Nancy, Lille-Bordeaux-Saclay, 3000 personnes, dont 2500 scientifiques (INRIA et organismes associés).

Créée au coeur de la technopole de Sophia Antipolis en 1983, l’unité de recherche regroupe aujourd’hui, sur les sites de Sophia Antipolis, Marseille et Montpellier, 500 personnes dont 380 scientifiques. En partenariat avec le CNRS, plusieurs universités et grandes écoles, une trentaine d’équipes mènent leurs travaux de recherche sur la conception et la programmation de systèmes informatiques performants, la représentation et la manipulation d’informations complexes, la création, la modélisation et la simulation de systèmes complexes. L’INRIA Sophia Antipolis développe de nombreux partenariats industriels et participe à la dynamique régionale par la création de sociétés de technologie (une dizaine en 20 ans). Les collaborations internationales, très actives se manifestent entre autre par la présence de 42 nationalités différentes au sein de l’unité de recherche.
Pour en savoir plus: http://www-sop.inria.fr/