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6ème édition du CARI, Colloque Africain sur la Recherche en Informatique

Date Communiqué de Presse : 11 octobre 2002

Le CARI est un congrès bisannuel sur la recherche en informatique et en mathématiques appliquées en Afrique

Cette année, c’est la ville de Yaoundé, au Cameroun, qui accueillera cette nouvelle édition, du 14 au 17 octobre 2002, lieu fondateur puisque la première édition du CARI a eu lieu à l’Université de Yaoundé en 1992 à l’initiative de l’Université des Nations Unies (UNU ) et de l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA )
Le colloque est depuis organisé grâce à la coopération entre diverses universités africaines, organismes internationaux (AUF , UNU) et français : l’INRIA, l’IRD , le CIMPA , le CIRAD , et le Ministère des Affaires étrangères français.
Les activités du CARI (colloque, actions de recherche, écoles etc.) sont pilotées par un comité permanent mis en place à Yaoundé à l’occasion du CARI 92. C’est une structure originale composée d’un collège de chercheurs africains et de représentants d’organismes partenaires.

Occasion de rencontres et d’échanges, le CARI accueille des chercheurs venant des universités et des centres de recherche du monde entier. Ce sont en moyenne 250 participants, venus d’une quarantaine de pays (dont 30 pays africains), qui se rendent à chaque édition du colloque.

10 ANS DE COOPERATION ENTRE LA FRANCE ET L’AFRIQUE

Les recherches en mathématiques et en informatique sont perçues, à tort, comme lointainement impliquées dans les questions les plus préoccupantes du développement de l’Afrique. Aussi sont-elles trop rarement prises en considération dans les programmes de coopération scientifique et technique.

Pourtant, elles sont à la base de toute formation scientifique, et un déficit de compétence dans ces domaines aurait des répercussions immédiates sur la capacité des chercheurs africains à fournir les modèles d’aide à la décision nécessaires pour aborder toutes sortes de questions cruciales.

Particulièrement conscients de cette réalité, L’INRIA, l’IRD et le CIRAD, s’impliquent de façon très concrète dans le développement de la coopération entre chercheurs français et africains.

– Il s’agit d’encourager le renforcement des équipes de recherche africaines dans des thèmes choisis par elles et non au hasard des bourses obtenues par leurs étudiants. Cela suppose des relations bilatérales établies avec des équipes françaises, relations qui permettent d’affecter des moyens financiers aux bourses et aux missions qu’elles génèrent.

– Le deuxième axe d’action s’applique aux formations de troisième cycle. En effet, l’expérience de CARI montre clairement que ce sont les centres qui bénéficient de telles formations qui sont les lieux permanents d’activité en recherche. Ils sont donc nécessaires pour fournir en continu de nouveaux chercheurs.

– Le dernier axe porte sur la nécessaire organisation internationale des équipes en réseau.

DE L’IMPORTANCE DE LA RECHERCHE DANS LE DEVELOPPEMENT DES PAYS DU SUD

« Nous ne voulons pas reproduire l’isolement que le continent africain connaît dans les relations économiques internationales. La recherche ne peut aujourd’hui se limiter aux frontières des continents.» estime Bernard Philippe, directeur de recherche à l’Inria et secrétaire du comité permanent du CARI.

C’est ce qui a été recherché avec succès par le réseau CARI, puisque ce dernier, en plus de son colloque bisannuel, anime maintenant un programme post-doctoral et une revue électronique. Un comité permanent de chercheurs africains et de représentants d’institutions françaises et internationales les gère.

Pour plus d’information :
www.info-cari.org

L’INRIA
L’Institut de Recherche en Informatique et en Automatique a pour vocation d’entreprendre des recherches fondamentales et appliquées dans les domaines des sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC). L’INRIA accueille dans ses six unités de recherche situées à Rocquencourt, Rennes, Sophia Antipolis, Grenoble Nancy et Lille-Bordeaux-Saclay, plus de 2600 personnes, dont 2100 scientifiques (INRIA et organismes associés). Le budget de l’INRIA est de 114 M euros HT, dont un quart de ressources propres (contrats, licences). L’INRIA joue un rôle déterminant dans 4 thèmes de recherche : réseaux et systèmes ; génie logiciel et calcul symbolique ; interaction homme-machine, images, données, connaissances et simulation et optimisation de systèmes complexes.
L’INRIA développe de nombreux partenariats avec le monde industriel et favorise le transfert et la création d’entreprise (50) dans le domaine des STIC, notamment au travers de sa filiale INRIA-Transfert, promoteur de 4 fonds d’amorçage : I-Source 1&2 dans le domaine des STIC, C-Source (multimedia), T-Source (télécommunications. A l’international, de nombreux partenariats avec le monde académique existent sous forme d’actions de recherche, de formation et d’expertise. Six laboratoires de recherche conjoints, des conventions de coopérations avec les principaux établissements dans 20 pays du nord au sud, des programmes d’accueil et de mobilité initiés par l’INRIA organisent les échanges entre chercheurs dans le domaine des STIC
Pour en savoir plus www.inria.fr

L’IRD
L’Institut de recherche pour le développement est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) de 2100 agents, placé sous la double tutelle des ministères chargés de la Recherche et de la Coopération. Il conduit des activités de recherche, d’expertise et de formation en Afrique, en Amérique latine, en Asie et dans l’Outre-mer tropical français. Les chercheurs de l’IRD se consacrent principalement à l’étude des milieux et de l’environnement, de la gestion durable des ressources vivantes, du développement des sociétés et de la santé. Il rassemble 97 unités de recherche et de service réparties en 33 centres sur les cinq continents. Le budget de l’IRD est de 177 millions d’euros.
Le soutien et la formation des équipes de chercheurs des pays du Sud est une mission importante de l’IRD, qui à ce titre, assure le secrétariat du GIS “AIRE développement”, auquel participe également l’INRIA et le CIRAD. AIRE développement a vocation à soutenir de jeunes équipes de recherche dans les pays du Sud. AIRE développement soutient actuellement 36 équipes, dont une en informatique au Cameroun.

Pour en savoir plus www.ird.fr

CIRAD
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.
Le Cirad est un organisme français de recherche agronomique au service des pays du sud. Sa mission est de contribuer au développement de ces pays par des recherches, des réalisations expérimentales, la formation et l’information scientifique et technique.
Ses activités concernent les domaines des sciences agronomiques, vétérinaires, forestières et agroalimentaires.
La totalité de ses recherches est réalisée en partenariat. Le Cirad a choisi le développement durable comme ligne de force de son action à travers le monde. Cette démarche, engagée depuis plusieurs années, prend en compte les conséquences écologiques, économiques et sociales, à long terme, des processus de transformation des sociétés du Sud.

Pour en savoir plus www.cirad.fr