Bangladesh : les certificats de naissance et de mariage sont quasi inexistants.

Paris, le 21 avril 2006 : Au Bangladesh, la majorité des mariages ne sont pas officiellement légalisés, tout comme les naissances. Le Parlement a pourtant voté une loi rendant obligatoire l’enregistrement des naissances dans le but d’éviter le travail des enfants, le mariage précoce mais aussi de permettre d’inscrire les enfants à l’école.

Même si les démarches administratives sont simples pour l’obtention du certificat de mariage, leur méconnaissance, les disfonctionnements du système public et le faible niveau d’alphabétisation de la population génèrent des situations compliquées dans la vie des couples.

L’absence des actes de naissance et des certificats de mariage favorise la polygamie puisqu’il n’y a aucun contrôle des unions, ni des individus. Par ailleurs, si l’un des partenaires du couple décède, les réclamations de l’autre conjoint restent sans effet puisqu’il n’existe aucune preuve légale de leur union. Les femmes qui généralement ne travaillent pas, ne peuvent recevoir les aides dont elles devraient bénéficier.

C’est pourquoi INTERVIDA, par le biais de représentations théâtrales, organise des campagnes d’information pour faire connaître les avantages de légaliser les unions. Ces campagnes sont tout particulièrement destinées aux jeunes femmes célibataires, premières victimes de ces omissions, qui ne comprennent pas leur intérêt d’entamer des procédures administratives.

La pièce de théâtre raconte l’histoire d’une femme qui rencontre de nombreuses difficultés dues à l’absence du certificat de mariage. Elle finit par se lamenter du handicap que cela représente dans de nombreux aspects de sa vie. Ces représentations ont actuellement lieu à Dhaka et Mymensingh.

INTERVIDA intervient au Bangladesh depuis 1999 et développe des programmes de développement durable au bénéfice de 36 000 personnes.

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