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Les dangers de la dépendance au Cloud

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Date Communiqué de Presse : 22 octobre 2025
les entreprises perdent leur autonomie numérique en centralisant data sur le cloud Le cloud, l’illusion de la liberté dans les nuages

Le cloud computing s’est imposé comme la solution incontournable pour les entreprises modernes. Promettant flexibilité, économies et innovation, les services cloud d’Amazon Web Services AWS (venant de subir une panne mondiale), Microsoft Azure ou Google Cloud Platform hébergent désormais les données et applications critiques de millions d’organisations à travers le monde. Pourtant, derrière cette apparente révolution technologique se cache une réalité préoccupante : la dépendance croissante des entreprises envers ces infrastructures externes crée des vulnérabilités stratégiques, financières et opérationnelles ainsi que de perte de souveraineté sans précédent.

Cette dépendance au cloud représente aujourd’hui l’un des défis majeurs de la transformation numérique des entreprises. Les sociétés qui ont massivement migré leurs systèmes d’information vers le cloud découvrent progressivement les limites et les risques de cette externalisation. Entre verrouillage technologique, explosion des coûts, vulnérabilités de sécurité et perte de souveraineté sur leurs propres données, les entreprises se retrouvent piégées dans un écosystème dont il devient de plus en plus difficile de s’extraire. Un grand nombre d’entre elles revienne un modèle mixte, une partie non critique dans le cloud et tout ce qui est critique dans des data Center dentelle en contrôle total.

Le verrouillage technologique des cloud : une prison dorée

La dépendance au cloud commence souvent de manière insidieuse. Les fournisseurs de services cloud proposent des offres d’entrée attractives, parfois même gratuites, qui incitent les entreprises à adopter leurs solutions. Cependant, une fois les données et applications migrées, ces organisations découvrent qu’elles sont devenues captives d’un écosystème propriétaire difficile à quitter mortellement aucune maîtrise.

Ce phénomène, connu sous le nom de vendor lock-in ou verrouillage fournisseur, se manifeste de plusieurs façons. Les fournisseurs cloud développent des services spécifiques et des formats de données propriétaires qui ne sont pas compatibles avec d’autres plateformes. Les entreprises qui construisent leurs applications en utilisant ces services propriétaires se retrouvent techniquement incapables de migrer facilement vers un autre fournisseur sans engager une refonte majeure de leur architecture informatique.

Les coûts de sortie deviennent alors astronomiques. Migrer des téraoctets ou des pétaoctets de données d’un cloud à un autre implique non seulement des frais de transfert considérables, mais également des mois de travail de réingénierie. Les entreprises se retrouvent ainsi prisonnières d’un fournisseur unique, perdant tout pouvoir de négociation et devenant vulnérables aux augmentations de tarifs unilatérales.

Il est constaté que les par exemple les entreprises technologiques telles que les grands opérateurs télécom, fibre, mobile etc. disposant déjà de grands data Center depuis plusieurs décennies, n’ont jamais migré en totalité lors applications métier critique. Ces entreprises savaient pertinemment qu’elles étaient les dangers du cloud L’explosion imprévisible des coûts cloud. Pour certaines ont développé leur propre service de cloud pour les vendre leurs clients, comprenant que la commercialisation de services cloud été hyper à table.

La commercialisation de services de cloud computing a initialement séduit les entreprises par ses promesses d’économies, la réalité financière s’avère souvent bien différente. De nombreuses organisations constatent que leurs factures cloud augmentent de manière exponentielle, dépassant largement les budgets initiaux et remettant en question la rentabilité de leur migration.

Cette dérive budgétaire s’explique par plusieurs facteurs. Le modèle de tarification à l’usage du cloud, bien que flexible, s’avère complexe et imprévisible. Les entreprises peinent à anticiper leurs coûts réels car ils dépendent de multiples variables : volume de données stockées, bande passante consommée, nombre de requêtes, puissance de calcul utilisée, services additionnels activés. Cette complexité tarifaire rend l’optimisation des dépenses extrêmement difficile et favorise les dépenses incontrôlées.

Les coûts cachés du cloud constituent un autre piège majeur. Au-delà de l’hébergement de base, les entreprises doivent payer pour la sortie des données, les sauvegardes, la redondance géographique, les outils de monitoring, la sécurité renforcée et les services de support. Ces coûts additionnels, rarement mentionnés lors de la phase commerciale, peuvent représenter jusqu’à cinquante pour cent du budget cloud total.

De plus, certaines entreprises découvrent qu’après quelques années d’utilisation intensive du cloud, le coût total de possession dépasse celui qu’aurait représenté la gestion d’une infrastructure sur site. Ce constat pousse d’ailleurs certaines grandes organisations à effectuer un mouvement de retour partiel vers leurs propres datacenters, phénomène baptisé cloud repatriation ou rapatriement cloud. Ce phénomène concerne aussi bien les petites entreprises que les très grands groupes. Il est également notoire, que des frais de sécurité existent et continueront à apparaître dans les grands systèmes cloud. Il est beaucoup plus facile de protéger un petit data Center de quelques serveurs. Une grande infrastructure intégrant plusieurs dizaines de milliers de serveurs et autres matériels réseau et de télécommunication et gérer.

Vulnérabilités de sécurité et risques de cyberattaques

La centralisation massive de données sensibles dans les infrastructures cloud crée une cible privilégiée pour les cybercriminels. Contrairement à une croyance répandue, le cloud n’est pas intrinsèquement plus sécurisé que les infrastructures traditionnelles. Les fournisseurs cloud, malgré leurs investissements considérables en cybersécurité, subissent régulièrement des incidents de sécurité qui affectent simultanément des milliers d’entreprises clientes.

La responsabilité partagée en matière de sécurité cloud constitue un autre point de confusion dangereux. Les fournisseurs sécurisent l’infrastructure physique et réseau, mais la protection des données, des applications et des accès reste à la charge des entreprises clientes. Ce modèle hybride génère des zones grises où les responsabilités ne sont pas clairement définies, créant des failles exploitables par les attaquants.

Les configurations erronées représentent la principale source de vulnérabilités dans le cloud. Des bases de données laissées ouvertes par inadvertance, des autorisations d’accès trop permissives ou des paramètres de chiffrement mal configurés exposent régulièrement des millions de données sensibles. Ces erreurs humaines, facilitées par la complexité des interfaces d’administration cloud, ont causé certaines des plus importantes fuites de données de ces dernières années.

La multiplication des accès et des interfaces d’administration augmente également la surface d’attaque. Chaque employé disposant de credentials pour accéder au cloud représente un point d’entrée potentiel pour un attaquant. Les techniques de phishing et d’ingénierie sociale visent désormais spécifiquement les comptes cloud, dont la compromission peut donner accès à l’ensemble du système d’information d’une entreprise.

Dépendance et perte de souveraineté numérique

La dépendance au cloud soulève des questions stratégiques majeures concernant la souveraineté numérique des entreprises et des États. Confier ses données et applications critiques à des fournisseurs étrangers, souvent soumis à des législations extraterritoriales comme le Cloud Act américain, implique une perte de contrôle sur des actifs stratégiques.

Les entreprises européennes qui utilisent des clouds américains exposent potentiellement leurs données sensibles à des réquisitions gouvernementales américaines, même lorsque ces données sont stockées sur le territoire européen. Cette situation crée des risques de conformité vis-à-vis du Règlement Général sur la Protection des Données et soulève des questions de confidentialité industrielle cruciales pour les secteurs stratégiques.

La concentration du marché cloud entre les mains de quelques géants technologiques américains accentue cette dépendance structurelle. Amazon, Microsoft et Google contrôlent plus de soixante-cinq pour cent du marché mondial du cloud, créant une situation d’oligopole préoccupante. Cette concentration limite les alternatives disponibles pour les entreprises et les rend vulnérables aux décisions stratégiques de ces quelques acteurs dominants.

Risques de continuité d’activité et pannes systémiques

La disponibilité des services cloud, bien que généralement élevée, n’est jamais garantie à cent pour cent. Les pannes majeures de fournisseurs cloud, bien que rares, ont des impacts dévastateurs car elles affectent simultanément des milliers d’entreprises clientes qui se retrouvent paralysées. Cela se vient de se produire à l’échelle mondiale chez AWS le 20 octobre 2025. Il est compréhensible que les grands groupes, les gros sites Web hébergés par cette infrastructure réfléchissent à des solutions moins sensibles. Pourtant la société Amazone via sa filiale AWS jouissait jusqu’à ce jour d’une grande notoriété. Mise à mal parlé ces événements récents s’étend produit.

Ces dernières années, plusieurs incidents majeurs ont démontré la fragilité du modèle cloud centralisé. Des pannes de plusieurs heures chez les principaux fournisseurs ont mis hors ligne des services essentiels utilisés par des millions d’utilisateurs : applications bancaires, plateformes de commerce électronique, services de streaming, outils de communication professionnels. Ces interruptions génèrent non seulement des pertes financières directes considérables, mais également des dommages réputationnels durables.

La dépendance totale au cloud élimine également toute redondance locale. Lorsque la connexion internet d’une entreprise est interrompue ou que le service cloud devient inaccessible, l’organisation entière se retrouve paralysée, incapable d’accéder à ses propres données et applications. Cette vulnérabilité est particulièrement critique pour les activités nécessitant une disponibilité permanente.

Perte de compétences techniques internes

La migration vers le cloud s’accompagne souvent d’une externalisation progressive des compétences techniques. Les entreprises qui abandonnent la gestion de leurs infrastructures internes au profit de services cloud externalisés voient leurs équipes informatiques perdre progressivement leur expertise technique approfondie.

Cette érosion des compétences crée une dépendance intellectuelle vis-à-vis des fournisseurs cloud et de leurs consultants certifiés. Les organisations deviennent incapables d’évaluer techniquement les solutions proposées, de négocier efficacement les contrats ou d’envisager des alternatives. Elles se retrouvent entièrement dépendantes des recommandations et du support de leur fournisseur, perdant toute capacité d’arbitrage technique indépendant.

Vers une stratégie cloud équilibrée et responsable

Face à ces multiples dangers, les entreprises doivent repenser leur relation au cloud en adoptant des stratégies plus équilibrées et prudentes. L’approche hybride ou multi-cloud, combinant infrastructures internes et services cloud de plusieurs fournisseurs, permet de réduire les risques de dépendance tout en bénéficiant des avantages du cloud pour certains usages spécifiques.

La criticité et la sensibilité des données doivent guider les décisions de migration. Les données stratégiques, les applications critiques pour l’activité et les informations soumises à des réglementations strictes devraient être conservées dans des infrastructures maîtrisées, tandis que les applications moins sensibles peuvent légitimement être hébergées dans le cloud public.

Le maintien et le développement de compétences techniques internes demeurent essentiels pour conserver une capacité d’évaluation et d’arbitrage indépendante. Les entreprises doivent investir dans la formation continue de leurs équipes et résister à la tentation de l’externalisation totale de leur expertise informatique.

Reprendre le contrôle de son destin numérique

La dépendance excessive au cloud représente un risque stratégique majeur que les entreprises ne peuvent plus ignorer. Si le cloud computing offre indéniablement des avantages réels en termes de flexibilité et d’innovation, son adoption aveugle et massive crée des vulnérabilités systémiques préoccupantes.

Les organisations doivent aborder le cloud comme un outil parmi d’autres dans leur arsenal technologique, et non comme une solution universelle et exclusive. Une stratégie numérique résiliente repose sur la diversification des infrastructures, le maintien de compétences internes solides et une évaluation rigoureuse du rapport bénéfices-risques pour chaque usage cloud envisagé.

L’heure est venue pour les entreprises de reprendre le contrôle de leur destin numérique en développant une souveraineté technologique qui leur permette de négocier en position de force avec les fournisseurs cloud, de protéger leurs actifs stratégiques et de garantir la continuité de leurs activités face aux aléas d’un écosystème cloud de plus en plus concentré et puissant. Cette prise de conscience collective constitue le préalable indispensable à une transformation numérique véritablement maîtrisée et durable.

Éditeur : Bisatel télécom

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