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L’augmentation en 2003 de la productivité des salariés français révélée par la dernière étude Proudfoot Consulting

Date Communiqué de Presse : 8 octobre 2003

« Ces millions qui vous échappent ! »
– 87 jours ou 90 milliards d’euros à gagner si l’on optimisait le management
– l’étude peut être demandée au lien www.prformance.com/proudfoot.htm
– aggravation du moral dans les entreprises française

Paris, le 8 octobre 2003 – Proudfoot Consulting, 13ième cabinet mondial en matière de conseil en management opérationnel et conduite du changement ( classement Consulting News ) annonce la sortie de sa dernière étude Internationale sur la productivité individuelle des salariés. Cette étude confirme la courbe ascendante de la productivité des entreprises françaises. Notre économie continue néanmoins à perdre 87 jours de travail par an et par personne ou 90 milliards d’Euros en données retraitées, du simple fait de la non mise en place au sein des entreprises de procédures de bon sens. La France subit notamment une nouvelle dégradation du moral de ses salariés. Voici en synthèse ce que l’on peut conclure à la lecture de la dernière édition de l’étude Proudfoot Consulting menée depuis 2000 dans plusieurs pays européens et dimensionnée depuis deux ans à l’échelle du globe.

Construite à partir du croisement de données quantitatives (1440 études détaillées faites sur le terrain par les consultants du cabinet) et qualitatives (une enquête indépendante a interrogé 400 chefs d’entreprise, pour connaître leurs propres estimations de croissance recueillies dans 7 pays : Australie, France, Allemagne, Afrique du Sud, Espagne, Grande-Bretagne et Etats-Unis), l’étude fournit des clés de compréhension des paramètres liés à la mauvaise organisation du temps de travail en entreprise.

Croissance globale de la productivité des entreprises

Le contenu de l’étude 2003 apporte des clés de compréhension aux phénomènes macro et micro-économiques qui ont touché les économies développées au cours des 12 derniers mois.

D’une manière générale, la productivité globale des entreprises intervenant en économie de marché a progressé de 2%, à 61% des capacités maximales de productivité estimées pour une entreprise. Ce chiffre représente une perte de 87 jours travaillés par an et par personne et par entreprise, soit 5 jours de moins qu’en 2002 et 10 jours de moins qu’en 2001.
Dans le peloton de tête des économies les plus avancées en matière d’optimisation de la productivité, on retrouve cette année le même classement que l’année dernière, constitué dans l’ordre par les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Australie avec des taux de productivité allant de 63% à 61%. La France quant à elle, a enregistré une croissance remarquable de son niveau de productivité à 60% ( 57% en 2002 ), entre autre par la mise en place des 35 heures dans son économie.

Comme chaque année, l’étude Proudfoot Consulting permet également d’isoler les facteurs pesant sur les niveaux de productivité observés au sein des entreprises étudiées.

Des facteurs de performance qui varient selon les pays

Les facteurs isolés lors de l’exploitation des données quantitatives expliquant les raisons des retard de productivité sont respectivement : planification et contrôle insuffisants, management inadapté, manque de motivation des employés, problèmes liés à l’informatique, communication inefficace et main d’oeuvre insuffisamment qualifiée.

Cette année, le recul de productivité intervient, toutes économies confondues, au sein du management inadapté (celui-ci progresse de 3 points, passant de 23% à 26% des facteurs expliquant la part du manque de productivité).

Le poids et l’évolution des différents facteurs sont très variables selon les pays étudiés.
L’Australie et les Etats-Unis, par exemple, voient une aggravation du facteur main d’oeuvre non qualifiée (respectivement de 4 et 6 points) comme cause de manque de productivité.

En France, cette année, trois facteurs de manque de productivité s’aggravent d’1 point:
– la supervision inadaptée,
– les aléas informatiques,
Le troisième facteur, manque de motivation est le plus marquant et celui qui dénote pour la France par rapport aux sept autres pays analysés, depuis 3 ans (13 – 15 – 16%)

En effet, si les facteurs de supervision inadaptée, d’aléas informatiques et de perte de motivation n’augmentent que de 1 point sur l’année dernière, le dernier facteur reste le plus alarmant, puisque c’est le seul à enregistrer une croissance systématique depuis trois ans. La France est également, de l’ensemble des pays étudiés, le plus touché par le facteur « manque de motivation ».

Innovation de l’étude 2003 : une segmentation par activités et une étude approfondie de la fonction « vente ».

Deux nouveaux volets ont été ajoutés à l’étude 2003 et sont tout aussi riches d’enseignements sur les capacités réelles des entreprises à réaliser leurs objectifs de performance.

La segmentation par activité permet de disposer d’un classement des secteurs les plus productifs. Au niveau mondial le secteur des télécommunications occupe la première place avec un niveau de productivité de 72% (le niveau maximum est situé à 85%), suivi de près par le secteur de l’équipement automobile et des transports. En fin de classement, on trouve la filière agro-alimentaire, et un niveau de productivité moyen de 57%.

La fonction «vente» est également étudiée sous quatre angles spécifiques. Proudfoot Consulting a élaboré une grille d’analyse qui découpe l’acte de vente en 6 phases administratives distinctes. On constate que seulement 10% à 15% du temps d’un commercial est consacré à la vente active !

La segmentation par activité fait ressortir les secteurs de la distribution et de l’équipement automobile comme particulièrement efficace en matière de force commerciale.

L’étude approfondit le champ d’investigation en s’intéressant particulièrement à l’efficacité constatée sur six postes fonctionnels directement liés à l’acte de vente. Certains postes, tels que la sécurisation d’un contrat ou l’identification d’un besoin chez un prospect sont bien en dessous des potentiels accessibles aux entreprises qui mettraient en oeuvre les processus nécessaires.

Enfin, l’évaluation qualitative les cadres dirigeants de l’efficacité de leurs services commerciaux fait également apparaître une grande différence d’appréciation entre les faits statistiques enregistrés par l’étude et la perception qu’ils ont d’eux-mêmes des performances de leurs équipes de vente. Ceci est particulièrement vrai pour la vente active représentant 20% du temps d’un vendeur, soit le double de ce qui a été relevé par les consultants Proudfoot de Consulting.

Des managers optimistes pour l’avenir, mais ignorant du potentiel inexploité dans leurs entreprises

Les deux derniers volets de l’étude quantitative sont également lourds de sens sur la place qu’occupe la recherche de productivité dans l’agenda des entrepreneurs. En effet, les managers interrogés se déclarent globalement optimistes pour les années à venir, annonçant des perspectives de croissance de la productivité de leurs sociétés entre 10 et 15% en base annuelle.

Quand on interroge les dirigeants sur les recettes à appliquer pour atteindre de tels niveaux de croissance, on obtient presque systématiquement la réponse suivante : investir !

Au regard des résultats de l’étude, Philip Morel, vice-président business delivery pour Proudfoot Consulting indique : « les résultats de notre étude sont assez similaires à ceux d’autres rapports (Commission Européenne – mai 2002 ) publiés dans le passé. Proudfoot Consulting apporte une vision à 360° de la place qu’occupe le temps de travail sur le terrain, mais également dans l’agenda des chefs d’entreprise. Nous avons été particulièrement surpris par ce que nous appelons la myopie du dirigeant, qui a pour conséquence de fournir une vision en décalage avec le terrain, sur les vrais problèmes à régler en entreprise. Nous avons également été interpellés par les solutions prônées par ces mêmes dirigeants proposent pour sortir leur entreprise de l’ornière et la ramener sur les chemins de la croissance. La réalisation d’investissements de capital semble avoir fait son temps et la valorisation du capital humain nous semble la manière la plus digne et responsable de bâtir un véritable projet d’entreprise en y associant toutes ses forces vives. C’est l’engagement quotidiens des collaborateurs de Proudfoot Consulting vis-à-vis de leurs clients ».

Kevin Parry, Chief Executive Officer de Proudfoot Consulting ajoute :
” L’étude que nous avons réalisée sur le terrain met en exergue que bon nombre de cadres exécutifs n’ont pas la maîtrise nécessaire pour améliorer la productivité dans leur organisation. L’étude internationale démontre qu’ils ne passent pas assez de temps à travailler sur les phénomènes bloquants qui affaiblissent la productivité en entreprise. »

L’étude complète sera téléchargeable à partir du 8 octobre sur le site www.proudfootconsulting.com

A propos de Proudfoot Consulting
Proudfoot Consulting, cabinet international de conseil en management, est spécialisée dans les améliorations de performance opérationnelles et financières de ses clients. Proudfoot appartient au groupe MCG, la maison mère qui est cotée à la bourse de Londres. Le rôle de Proudfoot consiste à accélérer les programmes de changement de ses clients et à accroître de manière sensible et durable les résultats en terme de résultat d’exploitation et de cash flow, et ce en modifiant les comportements des hommes en cohérence avec les objectifs de résultats. Proudfoot travaille sur la refonte des processus internes des grandes entreprises et conduit le changement par une approche participative avec ses clients.

Contact Presse :

Laurent Durgeat, PRformance :
Tel: +33 (1) 56 03 55 47
Mob: +33 (0)603 003 603
email: laurent@prformance.com

(*) = la méthode de calcul utilisée pour obtenir ce chiffre est la suivante :

Total des heures travaillées = 16,287,213,000 1.
Si nous supposons que les entreprises clientes sont représentatives, les sociétés françaises perdent 28 % des heures travaillées (7,360,419,600) comparé à la valeur optimale. En supposant des coûts de main d’oeuvre moyens de 17,23 $ par heure3, le coût du temps de main d’oeuvre perdue est de 137,4 milliards d’Euros comparé à l’utilisation optimale de la main d’oeuvre et de 24,5 milliards d’Euros comparé aux standards américains. En 2001, le GDP français a été de 1 309,8 milliards de dollars4 ou 1 000,7 milliards de dollars en excluant le secteur public.