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Dans les cours de récréations certains enfants jouent à des jeux dangereux

Date Communiqué de Presse : 11 décembre 2008

A la question au sondage-express posée hier en fin d’après midi aux abonnés à La Lettre Quotidienne de RiskAssur-hebdo, dont nous publierons les résultats dans La Lettre du Jeudi 11 décembre 2008, nous avons eu de nombreux commentaires (voir ci-après).

Question du sondage-express du 10/12/2008
Dans les cours de récréations certains enfants jouent à des jeux dangereux conduisant à des pratiques violentes telles que le petit pont ou le foulard.
Pensez vous qu’il soit possible, alors qu’ils ne sont pas toujours conscient du risque, d’empêcher les enfants de s’adonner à ce types de pratiques dangereuses ?

Vous désirez répondre et donner votre point de vue, ce sondage recueillera vos réponses jusqu’à 15h00 aujourd’hui :
http://www.riskassur-hebdo.com/sond101208.php

Voici quelques commentaires (d’autres, avec les résultats du sondage, seront publiés dans La Lettre Quotidienne de RiskAssur-hebdo du 11/12/2008) :

– Pour empêcher ces comportements qui se transforment parfois en drames, il faut être “à la source”, être à proximité de l’enfant, a fortiori dans un établissement scolaire. C’est donc sur celui ou celle qui a un devoir de surveillance sur l’enfant que porte la responsabilité de l’évitement du “jeu”. Si c’est à la maison, c’est sur les parents. En l’absence de présence physique, on crée nécessairement une situation à risque. “On ne peut pas être derrière chaque élève…” diront certains. Oui, mais mes souvenirs d’école primaire et de cour de récréation traduisent la mémoire d’instituteurs qui intervenaient en situation “anormale”, qui traversaient la cour pendant toute la récréation. Etant père de famille, je sais que si l’on n’a pas les yeux sur l’enfant, on crée une zone délicate. Je sais, par notre métier d’assureur fondé sur la notion d’accident, que le risque “0” est espéré ! Je crois que pour répondre à la question posée, il nous faut réfléchir aussi aux évolutions sociétales et au comportement “violent”, par nature de l’être humain.

– Il appartient au personnel (enseignant ou non) – quelque soit son titre – de veiller à ce qui se passe dans l’enceinte de l’établissement, voire à la sortie immédiate et de donner l’alerte en cas de nécessité.

– Un enfant est naturellement cruel et ses instincts le pousse à tester sa résistance à la douleur et celle des autres. Rien de nouveau là dedans. Les jeux de notre enfance et ceux des générations antérieures étaient autant sinon plus cruels et brutaux que les jeux de maintenant. Nous, parents et adultes, ne pouvons que les alerter par le dialogue en essayant de leur faire admettre la stupidité de ces jeux. Pour prouver que l’on est le plus fort, il y d’autres moyens de s’exprimer.

RiskAssur-hebdo, L’hebdomadaire gratuit des risques et des assurances