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Cosea, constructeur de la future Ligne Grande Vitesse Tours-Bordeaux, supervise son système d’information avec POM Monitoring

Date Communiqué de Presse : 21 mars 2013

En charge de la réalisation des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, le groupement d’entreprises Cosea s’appuie sur POM Monitoring, solution de supervision reposant sur le logiciel open source Nagios, pour garantir aux équipes terrain, réparties sur les 300 kilomètres de voie, la continuité d’accès aux applications et données, hébergées sur des serveurs distants.

Jouy-en-Josas, le 21 mars 2013 – Exosec, éditeur de solutions de pilotage de la qualité de service du système d’information, annonce que Cosea, groupement d’entreprises (piloté par Vinci Construction) en charge de la construction de la LGV Tours-Bordeaux, a déployé POM Monitoring pour superviser son système d’information. Avec un chantier résolument « zéro papier », les équipes réparties entre la trentaine de sites situés sur les 300 kilomètres de voie, et le siège à Poitiers, doivent pouvoir s’appuyer sur un système d’information disponible et performant. Reposant sur la solution de supervision open source Nagios, POM Monitoring a été retenue pour sa simplicité de mise en oeuvre, de paramétrage et d’utilisation. Elle permet aujourd’hui à Cosea de surveiller plus de 3 100 points de supervision, afin d’anticiper les risques de dysfonctionnement.

Cosea : un SI éphémère mais complexe
Représentant un investissement total de 7,8 milliards d’euros, dont 6 milliards pour les travaux, la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux est le plus important PPP (partenariat public-privé) jamais conclu en France. En charge de sa conception et de sa construction, Cosea est un groupement d’entreprises piloté par Vinci Construction, composé d’Eurovia et pôle Énergies de Vinci, associés à BEC, NGE, TSO, Ineo, Inexia, Arcadis et Egis Rail.

Au total, pas moins de 5 000 personnes prennent part à la construction des 300 kilomètres de voie, qui doit s’achever en 2017. Parmi elles, 2 100 sont équipées en informatique (ordinateurs fixes ou portables, tablettes, smartphones), et réparties sur une trentaine de sites tout au long de la future LGV. Les applications sont hébergées sur des serveurs redondés entre le siège de Cosea à Poitiers (86), le siège de Vinci Construction à Rueil-Malmaison (92) et le datacenter IBM de Montpellier (34). À l’issue du chantier, le groupement d’entreprises Cosea sera dissout, mais les documents électroniques et les données devront être conservées par Lisea, le concessionnaire de la LGV jusqu’en 2061, pendant 50 ans.

La criticité d’un chantier « zéro papier »
Si le système d’information de Cosea n’a pour durée de vie « que » le temps du projet, son autre particularité tient au fait qu’il a pour objectif le « zéro papier ». A ce titre, la majorité des documents codifiés tels que les plans et descriptifs des lignes ou des ouvrages d’art, et les circuits de validation des documents sont totalement dématérialisés. L’outil de gestion électronique de documents (GED) est, avec le système d’information géographique (SIG), l’un des plus critiques du système d’information : « Nous ne pouvons pas nous permettre une rupture du service, car c’est l’arrêt du chantier assuré. Il était donc indispensable de nous doter d’une solution de supervision, pour surveiller la disponibilité et les performances de ces applications.», souligne Alain Vignon, Responsable Infrastructure au sein de la DSI de Cosea.

Au-delà de la GED et du SIG, c’est l’ensemble d’un système d’information centralisé et distribué qu’il était nécessaire de superviser depuis les serveurs hébergés dans les datacenters jusqu’aux routeurs permettant d’accéder au réseau Orange, en passant par la téléphonie sur IP. « Nous étions conscients qu’une “simple” solution de monitoring ne se suffirait pas à elle-même. Pour que la supervision soit efficace, nous avions besoin d’une cartographie exhaustive du SI afin de visualiser les liens de dépendance entre les différents équipements. Nous savions également que nous allions devoir régler les paramètres de l’outil, pour ne pas être envahis d’alertes inutiles.», poursuit Alain Vignon.

Les équipes informatiques de Cosea ont rapidement arrêté leur choix sur POM Monitoring, « un Nagios “habillé” et enrichi de modules additionnels », commente Alain Vignon. Elles ont notamment été séduites par sa simplicité de prise en main et de paramétrage. Et, en particulier par son module de configuration des éléments à superviser à partir d’une simple feuille Excel.

Visibilité à 360°, et en temps réel, de l’état de santé du SI
Pendant 3 mois, un collaborateur est alors chargé d’inventorier, sur Excel, l’ensemble des éléments à superviser, selon une nomenclature précise et homogène. « C’est indispensable pour pouvoir disposer d’une vision d’ensemble du SI, comprendre les liens de dépendance et hiérarchiser les problèmes en fonction de leur criticité. », souligne Alain Vignon. Suite à ce travail préparatoire, POM Monitoring a été installée et configurée, avec l’aide des consultants d’Exosec, en deux jours seulement.

La console graphique de POM Monitoring permet désormais aux trois administrateurs système de surveiller en temps réel plus de 3 100 points de supervision, évolutifs avec le chantier, afin d’anticiper ou de diagnostiquer rapidement les incidents et dysfonctionnements. Et, en particulier, les problèmes de performance de la bande passante de chaque site, pour permettre aux collaborateurs de consulter, télécharger ou déposer des documents lourds (GED, SIG), communiquer (téléphonie sur IP, visioconférence, messagerie instantanée très utilisées étant donnée l’étendue géographique du chantier) ou encore accéder à des applicatifs en ligne (tels que la bureautique Office 365). En outre, POM Monitoring facilite la résolution d’incidents avec les fournisseurs de Cosea. Par exemple, certaines alertes ont été paramétrées pour donner des informations précises à Orange, lors de l’ouverture de tickets de support, afin d’accélérer le diagnostic et la résolution de problèmes réseau. « Tous les sites ne bénéficient pas du même débit réseau. Les alertes de latence ont donc été adaptées en fonction de ce paramètre, afin de ne pas être noyé d’alertes inutiles. », précise Alain Vignon. Autre exemple, POM Monitoring permet de faire remonter des informations très précises, en cas de problème de performance, à IBM, qui infogère la GED et le SIG de Cosea.

« En un peu moins de 6 mois, la solution est totalement opérationnelle, et nous donne entière satisfaction » commente Alain Vignon. Avec un trafic réseau en hausse, les équipes vont désormais s’attacher à définir les groupes d’utilisateurs opérationnels destinataires des alertes, et à rajouter des points de supervision externes (applications ou données présentes dans le SI d’une des sociétés du groupement, et interfacés avec le SI de Cosea). « Ensuite, il s’agira de tenir la cartographie à jour pour maintenir la qualité de la supervision et du service à long terme. », conclut Alain Vignon.

A propos d’Exosec
Exosec est éditeur de solutions de pilotage de la qualité de service du système d’information. Sa gamme de solutions POM est conçue pour aider les entreprises à exploiter et optimiser leurs plateformes informatiques. Elle leur permet d’améliorer les performances et de garantir la disponibilité de leurs applications métiers, que ces dernières soient exploitées en interne ou externalisées. La gamme POM se décline sous forme de solutions logicielles de monitoring modulaires, complétées de services d’accompagnement ponctuels ou récurrents.
Créée en 2002 et basée à Jouy-en-Josas (78), Exosec compte une centaine de clients. La société est fortement impliquée dans la communauté open source. Elle fait notamment partie du groupe de travail Logiciels Libres du pôle de compétitivité SYSTEM@TIC Paris-Région. Elle est également membre de l’AFDEL.
www.exosec.fr

Informations entreprise

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