AboveNet: Le cloud est la solution mais la connectivité est la clé

Les avantages concurrentiels qu’apporte le cloud computing sont évidents mais seulement lorsque 99,999 % des connexions sont fiables, affirme Mike Tighe, directeur Marketing d’AboveNet

« Je suis vraiment désolé pour tous ceux qui n’ont pas encore migré vers le Cloud. On est passés à la suite ! » Ce sont les mots du directeur général de Salesforce.com, Marc Benioff, le pionnier du cloud computing qui a démontré que le logiciel-service (SaaS) pouvait devenir un véritable filon, lors de l’ouverture de la conférence Cloudforce à Boston l’an dernier.

Cette déclaration semble confirmer que le cloud computing a franchi le pic des attentes excessives, ce point du « hype cycle » du Gartner ponctué par des articles négatifs dans la presse. Comme l’expliquait le directeur adjoint du Gartner, Ian Keene, à l’occasion du Sommet NetEvents EMEA en octobre 2011, « Les technologies qui ont bénéficié d’une grande attention, comme c’est le cas pour le cloud computing, passent beaucoup de temps dans cette phase de désillusion, en attendant que le public comprenne comment exploiter au mieux ce nouveau concept ».

Quel est le véritable moteur de la migration vers un environnement de cloud privé ? Le premier argument était l’économie de coût par une utilisation plus efficace des ressources grâce à la virtualisation, qui consolide les serveurs et les centres informatiques redondants. Mais la rapidité de déploiement et l’agilité opérationnelle sont de plus en plus reconnues comme des moteurs importants. Il s’agit ici de la capacité à lancer et à adapter de nouveaux services et de nouvelles applications métier en quelques jours, voire quelques heures, sans attendre pendant des semaines la mise en place du matériel nécessaire.

L’avantage des petites entreprises sur les géants est depuis toujours leur agilité, leur capacité à s’adapter et à exploiter les nouvelles opportunités commerciales plus rapidement que les grands groupes. Mais l’avance des plus grosses organisations en termes d’adoption du cloud, avec des services communs et standardisables qui peuvent être facilement automatisés, leur donne les moyens de devenir aussi agiles que les startups.

Le potentiel du cloud
Les moyennes entreprises n’ont peut-être pas encore les ressources réseau nécessaires à la mise en place de leur propre cloud privé dynamique, mais elles peuvent tout de même engranger une grande partie des bénéfices du cloud en utilisant un service de cloud public pour leurs applications les moins vitales, comme l’e-mail ou le CRM.

Pourquoi héberger et maintenir ses propres serveurs de messagerie, avec tous les problèmes que cela peut causer, alors que des fournisseurs spécialisés disposent de ressources dédiées pour filtrer le spam et les virus ? Le terme « moins vitales » est essentiel ici. Aucune entreprise ne confierait la reprise sur incident de ses applications critiques ou la continuité de ses activités à une connexion Internet relativement incertaine.

Pour toute organisation qui a besoin de créer un cloud privé et qui dispose des ressources nécessaires, la règle de migration vers le cloud computing est la suivante :

– Décider des services qui peuvent être externalisés en toute sécurité auprès d’un fournisseur de cloud. Ce choix dépendra à la fois de la qualité du fournisseur et de la qualité de la connexion avec ses installations ;
– En parallèle, consolider les ressources internes afin de créer un cloud privé destiné aux services qui ne peuvent pas être confiés à des tiers.

Cette deuxième étape dépend aussi, bien entendu, de la qualité des connexions entre les sites impliqués. Si l’accès à votre cloud privé passe entièrement par Internet, les avantages pour les applications critiques risquent d’être remis en cause par la qualité de cette liaison.
Qu’il s’agisse de la création d’un cloud privé ou de l’accès à un cloud public, le critère essentiel reste toujours la qualité du réseau WAN qui connecte les sites entre eux, et avec les clouds privés ou publics.

Le WAN est le maillon essentiel
Dans le cas du cloud public, deux éléments doivent être pris en considération : la qualité du service et la qualité de la connexion. Les pannes qu’ont récemment subies Amazon et Microsoft, largement relayées par la presse, ont amené certains détracteurs à remettre en cause le concept de cloud public. Mais, comme cela a été signalé au moment de ces incidents, la qualité de service dépend du prix que le client est prêt à payer. Une organisation qui rechigne à assumer le surcoût d’un service à tolérance de panne n’est pas en position de se plaindre d’une panne ponctuelle, qui aurait pu tout aussi bien toucher un système interne. Pour bénéficier d’un service haut de gamme, il faut payer un service haut de gamme !

La connexion à ce service est toutefois limitée à la qualité disponible. Dans le modèle idéal du cloud, les ressources essentielles de calcul et de stockage sont en sécurité dans quelques centres informatiques soigneusement maintenus, énergétiquement très efficaces et hautement sécurisés. Y ont accès des clients légers, bon marché et mobiles, répartis sur toute la planète. Cet idéal exige une liaison WAN de qualité maximale entre tous les sites.

Aujourd’hui, et pour encore quelques années, un tel niveau de qualité impose une connectivité par la fibre optique un peu partout. Aucune autre solution technique n’est à même d’assurer le niveau de performance, de sécurité et de fiabilité nécessaire en toutes conditions.

Une stratégie cloud pour les multinationales
Pour les entreprises qui ont besoin de la rapidité et de l’agilité que confère le cloud computing, l’étape suivante est la consolidation en interne des applications les plus critiques sur un cloud privé, et l’utilisation des meilleures offres de cloud public disponibles pour déployer rapidement des applications a priori moins critiques avec une tarification à l’usage. Dans les deux cas, les résultats dépendront fortement de la qualité et du niveau de performance du WAN.
Le premier choix devrait être celui d’un fournisseur privé qui possède un réseau qui n’est pas soumis à la charge et aux pics de demande des fournisseurs publics. Sa topologie peut ainsi être plus simple et mieux axée sur les besoins des entreprises, afin d’assurer une performance optimale, avec des délais et un effet de jitter minimaux. Il s’agit d’un réseau entièrement en fibre optique, qui relie les grands centres économiques des pays occidentaux, avec de nombreuses liaisons déjà opérationnelles.
Un cloud privé exige une connectivité sécurisée, fiable et à haut débit pour que chaque centre informatique puisse assumer la virtualisation du stockage et des traitements. AboveNet propose des connexions de 1 à 100 Go et des connexions Ethernet privées, avec la fiabilité et les SLA d’un fournisseur dédié haut de gamme (y compris le temps de latence). La latence dépend bien entendu de la topologie du réseau et de la distance, mais avec un réseau d’entreprise dédié, AboveNet est capable d’assurer des services de continuité des activités avec une latence garantie inférieure à 5 ms.

La sécurité et la fiabilité sont également importantes pour l’accès au cloud public, mais les applications les moins critiques n’ont généralement pas besoin de la catégorie de service et de la rapidité des clouds privés.
Pour avoir le service le plus rentable, il serait utile de choisir un fournisseur qui offre des options de pointe pour les données prioritaires et les applications collaboratives basées sur le cloud.

Dans l’immédiat, il est plutôt recommandé d’élaborer une solution hybride qui permettra à chaque entreprise de disposer de son propre cloud privé, relié à de grands centres informatiques publics se chargeant des applications les moins critiques.

Conclusion
Laissons le reste du monde penser que le cloud est mort. Pendant ce temps,
les DSI avisés dans les grandes entreprises multinationales peuvent déjà profiter de l’avantage concurrentiel exceptionnel que confère un cloud hybride à grande échelle.
C’est juste une question de choix d’un fournisseur dont le réseau peut fournir le service dont vous avez besoin.