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Au travail, l’air semble “correct”… mais la plupart se trompent

Date Communiqué de Presse : 24 décembre 2025

On passe près d’un tiers de nos journées à respirer dans un bureau, un atelier ou un entrepôt. Pourtant, la qualité de l’air intérieur au travail reste un angle mort. C’est ce que révèle un sondage national réalisé pour OberA auprès de 5 601 Français, issus de six grands secteurs d’activité.

Premier constat : la confiance domine.

En hiver, 57 % des répondants jugent l’air de leur lieu de travail “très” ou “plutôt” bon. À l’inverse, 29 % le trouvent mauvais… et 14 % avouent ne s’être jamais posé la question. L’air est là, invisible — donc souvent oublié.

Autre idée reçue : la ventilation, le chauffage ou la clim “purifieraient” automatiquement l’air.

65 % des Français pensent que ces systèmes filtrent ou assainissent l’air qu’ils respirent. Or, dans la majorité des cas, ces équipements ne sont pas conçus pour éliminer les polluants sans dispositifs dédiés. Résultat : une impression de sécurité qui ne repose pas toujours sur des faits.

Côté contrôle, le tableau reste flou.

29 % estiment que la qualité de l’air n’est jamais contrôlée sur leur lieu de travail, 31 % n’ont jamais été informés que cela pouvait se mesurer, et seuls 14 % évoquent un suivi régulier. Dans l’entreprise, le sujet peine à s’imposer : seulement 12 % des répondants considèrent la qualité de l’air intérieur comme une priorité au même niveau que la sécurité ou l’ergonomie.

Le point le plus marquant concerne notre manière d’évaluer l’air : 64 % se fient à des impressions (odeur, fumée, plaintes), alors que 25 % seulement citent la mesure d’indicateurs comme le CO₂, les particules fines ou les COV. Le CO₂ est relativement identifié (64 %), mais la connaissance chute pour les particules fines (38 %) et s’effondre pour les COV (5 %).

Et surtout : 89 % des Français sous-estiment la pollution de l’air intérieur ou n’en ont aucune idée. Seuls 11 % savent qu’elle peut être 5 à 10 fois plus élevée qu’à l’extérieur.

Pour Thibaut Samsel, fondateur d’OberA, ce décalage illustre “le fossé” entre recommandations et réalité et rappelle une évidence : au-delà du confort, la prévention des risques liés à l’air intérieur relève aussi des obligations de l’employeur.

Créée en 2017, OberA développe des solutions de traitement de l’air et de confort thermique pour les environnements de travail (usines, ateliers, entrepôts), avec l’ambition de remettre un sujet invisible au cœur du quotidien : mieux respirer, pour mieux travailler.