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Les inventeurs et les galères du monde de l’entreprise.

Date Communiqué de Presse : 19 février 2009

Les inventeurs et leurs inventions sont la plupart du temps totalement incompris, voir même méprisés par le monde de l’entreprise pour raisons aussi diverses que dommageables.
L’incompréhension est telle que des milliers de titres de propriété industriels finissent en déchéance au fond des tiroirs d’un cabinet juridique (avocats ou mandataire INPI) ou dans l’obscurité d’un garage.
A titre d’exemple, chaque année en France plusieurs milliers de titres arrivent à échéance sans jamais avoir été exploité par qui que ce soit (source INPI, Institut National de la Propriété Industrielle).
Pourtant avec un minimum de réflexion, il est logique, voir mathématique de penser que parmi eux se trouve des inventions, des titres de valeur.
Avec le temps et mon expérience dans le domaine de la propriété industrielle, j’irais plus loin que cette simple constatation en affirmant publiquement que des milliers d’idées, d’inventions sont purement et simplement sacrifiés sur l’autel de notre société de consommation.
C’est d’autant plus dommageable que ce gâchis se fait au détriment des citoyens et de nos sociétés démocratiques en général, tant en termes de croissance, d’emplois au sens large ou de critères sociaux.
Le plus incompréhensible dans cette situation c’est que normalement ce gâchis ne devrait pas exister du fait que les principaux consommateurs de la propriété industrielle sont majoritairement des inventeurs, des professionnels ou des entreprises, donc des consommateurs plus qu’avertis.
Et pourtant il est clair que des brevets géniaux finissent dans le domaine public ou sombrent dans l’anonymat.
Sans faire de polémique, je vais prendre un exemple précis, que tout le monde connait comme par exemple le moteur à eau de Pantone, c’est clair qu’il fonctionne et que cela à un intérêt direct pour le consommateur moyen et sans parler de l’écologie au sens large. Pourtant il n’y a jamais eu d’exploitation commerciale de ce brevet.
Cet exemple est évidemment un cliché toutefois je peux adapter mes propos à des situations plus concrètes :
Dernièrement j’ai vendu trois marques commerciales à une grande entreprise par l’intermédiaire d’un site internet spécialisé dans la négociation de titre de propriété industrielle qui se nomme Dealip.com. Cela m’a un peu étonné car je venais juste de m’inscrire sur ce site Internet et que j’avais essayé de vendre ces marques plusieurs fois auprès de cette même entreprise à des tarifs moindre, sans résultat.
Lors de la vente j’ai rencontré la responsable du service « Marques commerciales » de cette entreprise et je me suis ouvert de cette situation auprès de cette dernière.
Elle m’a répondu du tac au tac qu’elle avait repéré depuis longtemps mes marques, toutefois comme elle n’était que salarié de l’entreprise, elle préférait utiliser les services d’un négociateur pour éviter de faire des erreurs plutôt de se retrouver en porte à faux avec son employeur.
En bref, si je n’avais pas utilisé les services de Dealip.com, je n’aurais jamais réussi à vendre mes marques.
Autre exemple, j’ai un ami ingénieur qui dépose pas mal de brevets novateurs pour le compte de son entreprise. Assez pour faire un constat sans appel.
Premièrement, ses collègues de travail le snobe et l’isole du fait qu’il dépose plus de brevets que les autres. En effet, il y a une concurrence forte au sein de ce type d’entreprise.
Deuxièmement, quand il va voir son employeur pour demander une augmentation en arguant le nombre et la qualité de ses brevets, son manager lui répond que c’est grâce à l’outil logistique et la volonté de l’entreprise qu’il peut déposer ces derniers.
A titre d’anecdote pour justifier ce dernier point, l’ingénieur qui a mis au point la sucrette, l’édulcorant de synthèse, en bref celui qui a fait gagner un peu plus de 60 milliards de dollars de chiffre d’affaire à son entreprise, n’a jamais perçu de prime et il a été licencié une dizaine d’année plus tard par cette dernière.
Je pense que cette situation incompréhensible, ce constat d’échec malgré des réussites certaines et des exemples contraires, réside dans le fait que les inventeurs respectent « la puissance de l’esprit » et que les entrepreneurs représentent la « logique commerciale ».
Il est clair qu’entre les deux il y a un fossé, une incompréhension, parfois même des préjugés paranoïaques.
Ces raisons expliquent en partie pourquoi il est difficile d’être inventeur et bon vendeur, ou que les entrepreneurs n’investissent pas assez dans l’innovation et les titres extérieurs.
Pour ma part, je trouve totalement anormal cette situation car en permettant aux inventeurs une juste rétribution et aux entreprises l’usage de produits et services novateurs, c’est l’ensemble de notre sociètè qui en profiterait directement.
Plus que jamais et alors que l’on parle de crise financière, il me semble opportun d’accorder un peu plus d’attention aux inventions de chacun. Ceci afin de créer des emplois et de la croissance.
De bonnes relations entre inventeurs et entrepreneur est gage de réussite en sus d’être un acte citoyen simple et logique.
Investir dans les inventions d’aujourd’hui c’est créer les produits ou services de l’avenir, c’est préparer le monde de demain.
Michel-Rodolphe de Saint André.
*Dealip. Com est une entreprise spécialisée dans la négociation de titre de propriété industrielle. Achat-vente brevet, marque, logo, modèle ou dessin. Leur objectif est d’être le plus court chemin entre créateurs et entrepreneurs et ils y arrivent plutôt bien. N’hésitez pas à les contacter, si vous avez un titre de propriété industriel à vendre. Pour visiter leur site internet : www.Dealip.com
«Dealip.com, achat vente brevet, marque, logo, modèle ou dessin » est un service Internet proposé par l’entreprise « Dealip Multiservices », enregistrée auprès du tribunal de commerce d’Albi (81) sous le numéro RCS 435 199 716