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Date Communiqué de Presse : 14 janvier 2010

Le terrorisme existe depuis longtemps, il a jalonné l’histoire comme par exemple Brutus face à César, Ravaillac assassinant Henri IV, Charlotte Corday et Marat,… cependant aujourd’hui encore il est très difficile de le définir. Il existe différentes notions suivant les pays et les terroristes des uns peuvent être les visionnaires des autres.

Selon Habermas le terrorisme est même un concept indéfinissable. Pour René Girard, « on est obligé de dire CELA parce qu’on ne sait pas ce que c’est ».

Pour les dirigeants américains enfin, il s’agit d’un résultat par l’acte. Le général Petraeus quant à lui refuse le terme de guerre, il parle de terrorisme comme d’un combat global engagé par des extrémistes contre nos pays, contre nos modes de vie.

Dans tous les cas dans le domaine du vivant, le terrorisme est un acte propre à l’humanité : c’est la manifestation visible d’une violence absolue. Si la justice est l’affaire des juges, la guerre l’affaire des militaires, le terrorisme est l’affaire de tous. Chacun d’entre nous doit se sentir concerné.

A la différence de la guerre où les expériences passées ne nous éclairent que rarement pour le futur, les expériences passées en matière de terrorisme nous permettent de mieux le comprendre le phénomène et sa chaîne de causalité. Il y a une pérennité de certaines références, de certaines idées.

L’époque de la guerre froide était une période d’extrême violence. La menace venait de l’extérieur. Aujourd’hui la menace s’est déplacée à l’intérieur des pays. Il est donc nécessaire de changer notre vison de la menace et d’adapter nos outils de défense.
Toutefois, le simple terrorisme est dépassé, il est aujourd’hui remplacé par l’Hyper-terrorisme.

Eléments Conceptuels de l’Hyper-terrorisme :

Nous retiendrons deux évènements capitaux qui ont fait évoluer le concept de guerre : la bataille de Valmy en 1792 et la bataille d’Iéna et 1806 :

Avant 1792, les armées nationales non soldées n’existent pas. On qualifie poétiquement le conflit entre la Prusse et la France depuis le traité de Westphalie de « conversation de canons » ou encore de « guerre en dentelle ». Le 20 septembre 1792, la première armée nationale repoussera les Prussiens aux cris de « Vive la nation ». Selon Goethe, Valmy a ouvert « une ère nouvelle dans l’histoire du monde ».
La bataille d’Iéna en 1806 qui débouche sur la victoire des armées napoléoniennes, pousse Hegel à dire que Napoléon est « l’âme du monde ». On est passé du despotisme royal à une image populaire où le peuple se réunit autour d’un chef. Le peuple en arme va casser l’individu, il y a construction d’un état universel. Pour Hegel c’est la fin de l’Histoire.

Mais ce concept de fin de l’Histoire a été …

Ne manquez pas l’intégralité de cet article Ecrit par Luis-Miguel Diaz Cosentino et Timothée Grange dans le numéro 157 du 15 janvier 2010 de RiskAssur-hebdo.

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