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La rémunération des médecins en France

Date Communiqué de Presse : 29 septembre 2008

Une enquête de RiskAssur-hebdo, publié dans le n°95 du 26 septembre 2008 (recevoir gratuitement ce numéro : http://www.riskassur-hebdo.com

Extrait du dossier de l’enquête :
Le dernier rapport de la Cour des Comptes a estimé que les revalorisations tarifaires des professionnels de santé, qui ont eu lieu en 2007, en contrepartie d’une maitrise des dépenses de soins de leur part n’a pas été probante.
Dans ce contexte, il nous paraissait intéressant de recueillir l’avis de professionnels de l’assurance sur cette question de l’évolution de la rémunération des médecins.

Aussi, avons-nous mené un sondage, du 16 au 18 septembre 2008, auprès des abonnés au magazine RiskAssur-hebdo, a qui le sondage a été proposé par mail, avec la possibilité de répondre en renseignant un formulaire hébergé sur le site internet du magazine.
Malgré le délai très court (3 jours), nous avons retenu 397 réponses sur 412 réponses.

65% des réponses ont été faites par des hommes et 35% par des femmes.
Notre questionnaire aborde principalement 4 thèmes : les revenus des médecins, la revalorisation de leurs honoraires, des pistes de réflexion pour améliorer le système de santé actuel, leur positon face à la CMU et la prise ne charge des dépassements d’honoraires.

Les opinions sont divergentes, mais pour les trois quart des personnes ayant répondu au sondage, les revalorisations tarifaires ne sont pas justifiées et cela pour diverses raisons que nous vous exposerons.

Cependant, dans un souci d’impartialité et pour contre balancer l’opinion générale des lecteurs de RiskAssur-hebdo, nous avons souhaité, en préliminaire de cette étude, vous proposer l’opinion d’un membre du corps médicale.

Il s’agit du témoignage d’un Professeur en médecine, chirurgien des Hôpitaux de Paris et membre de l’Académie Nationale de Chirurgie. Qui a terminé sa carrière hospitalière il y a 10 ans comme chef de service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique a l’hôpital Saint Antoine et qui désormais s’occupe de l’Eau.

« Où veut-on en venir ?

Equilibrer les comptes de la Sécurité Sociale ? Noble préoccupation a condition de ne pas casser la machine.

Qui sera tenté par une profession sur laquelle s’exercent depuis plus de 20 ans des pressions insupportables ou s’additionnent – sans modifications de la charge de travail – une paperasserie envahissante, d’immenses responsabilités, des études longues , difficiles et couteuses dont les retours sur investissement deviennent problematiques si l’on y inclue la croissance monstrueuse des primes d’assurance en responsabilité professionnelle, et la pression permanente sur ce que l’on nommait “honoraires” ravalés sous le vocable de “tarifs”. Au passage, remarquons que la valeur d’un acte – fut-il médical – ne se mesure pas a la capacité de remboursement des caisses …

A-t-on mesure les conséquences a long terme de cette politique de myopes et se préoccupe-t-on de l’avenir de la médecine quand on voit déjà se dessiner une désertion des vocations, notamment hospitalières, alors que l’hôpital est le lieu de formation de nos successeurs ?

Prolétariser la Médecine est une erreur, celle qui a été déjà commise pour l’Education Nationale et dont on déplore l’état.

Alors, “pourquoi refaire deux fois les mêmes erreurs…. il y en tant de nouvelles à commettre” ? (Albert Einstein) »

I – Opinions générales sur les revenus des médecins généralistes et médecins spécialistes

Le sentiment des professionnelles de l’assurance ou de la finance, qui sont également des patients indique que, globalement, le médecin généraliste est correctement rémunéré mais que le médecin spécialiste perçoit une rémunération trop élevé.

Ainsi, 62% des personnes interrogées estiment que la rémunération des médecins généralistes est correcte, pour 22% leur rémunération reste trop faible. Seulement 16% la juge trop élevée.

Par contre, en ce qui concerne les revenus des médecins spécialistes, l’opinion général s’inverse puisque 59% des sondés estiment qu’ils sont trop élevés. Notons que 35% estiment que les spécialistes perçoivent une rémunération correcte et 6% qu’elle est trop faible.
Une femme travaillant dans une compagnie d’assurances estime que « Les médecins ont pour la plupart un niveau de vie très en dessous de leur niveau d’étude (Bac +10 à +15). Ils ont très souvent des charges qui augmentent plus que leur revenus (cf: coût de location d’un cabinet en région Parisienne) ».

Il est clair, même si ce n’est plus toujours le cas, que le généraliste a l’image du médecin de famille, celui que les parents, enfants, petits-enfants vont voir pour les vaccinations, les « petits bobos » ou pour avoir, simplement un conseil.

Par contre le spécialiste, c’est le médecin que l’on va consulter lorsque cela dépasse le savoir faire du généraliste, du médecin de famille.

En se sens, notons la remarque ….

Pour lire la suite du dossier d’enquête de RiskAssur-hebdo, publié dans le n°95 du 26 septembre 2008, abonnement gratuit (formulaire au bas de la page d’accueil du site internet du magazine) http://www.riskassur-hebdo.com
Après validation du formulaire d’abonnement, le numéro 95 est automatiquement expédié, dans les minutes qui suivent, par mail à l’adresse de l’abonné.