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Bilan 2018 : SAFTI analyse l’évolution du marché de l’immobilier

Date Communiqué de Presse : 5 février 2019

Comme à chaque début d’année, le mois de janvier est l’occasion de se retourner sur l’année écoulée afin d’en faire le bilan. Côté immobilier, SAFTI a analysé l’évolution des prix dans toute la France. À cette occasion, le réseau partage son palmarès des régions où les prix de l’immobilier ont le plus augmenté et baissé.

Villes où l’immobilier est en hausse

Sans surprise, c’est essentiellement dans les grandes métropoles que les prix de l’immobilier ont le plus augmenté en 2018. Une tendance qui suit celle des années précédentes. Et Paris n’est pas la seule grande ville à être touchée. D’autres métropoles sont également concernées.

C’est notamment le cas de la ville de Lyon, où le prix du m2 a augmenté de 6,6 % pour l’achat d’une maison et de 3,4 % pour l’achat d’un appartement. À Bordeaux, même constat : + 9,3 % pour une maison et +7 % pour un appartement.

Les estimations immobilières ont également révélé une augmentation du prix du m2 à Rennes, atteignant +8 % dans le cas d’une maison et +9,9 % dans le cas d’un appartement.

Baisse des prix de l’immobilier

À l’inverse, d’autres régions de France ont vu le prix de m2 dégringoler, tant ils ont baissé au fil des années. L’un des exemples les plus parlants de cet effondrement est la ville de Saint-Etienne : en 5 ans, les prix ont baissé de 21 % ! Actuellement, le prix du m2 se situe autour des 918 euros.

Ces baisses de prix se ressentent également dans les régions du Nord de la France. Au Mans par exemple, le prix du m2 a diminué de 7 %. Ainsi, avec le même budget que l’année précédente, un acquéreur peut s’offrir 19 m2 supplémentaires au moment d’acheter un appartement.

Dans la ville d’Amiens, même si les prix de l’immobilier restent élevés (1880 euros le m2 pour un appartement ; 1310 euros pour une maison), ils ont tout de même baissé de 12 %.

Les conséquences de ces évolutions

De telles évolutions des prix de l’immobilier ne sont pas sans conséquences. Du côté des acquéreurs, la situation est positive : avec la même enveloppe, ils peuvent s’offrir une plus grande surface habitable dans les villes où les prix ont baissé.

Pour les propriétaires en revanche, la situation est plus compliquée. Au moment de faire l’estimation d’une maison ou d’un appartement, ils se rendent compte que les prix du marché sont inférieurs à ceux qu’ils pourraient espérer. Ils se retrouvent donc confrontés à un dur choix :
– Maintenir leur prix de vente (au-dessus des prix de marché) mais ne pas trouver d’acquéreur ;
– Baisser leur prix de vente mais en diminuant leur plus-value.