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Les TMS : outils d’exécution ou de décision stratégique ?

Date Communiqué de Presse : 14 décembre 2011

Par Thomas Moreau, directeur de Factea Supply Chain

Boulogne-Billancourt, le 15 décembre 2011. Si seulement un quart des entreprises sont équipées aujourd’hui d’un outil de gestion de leur transports, la croissance de ce marché est estimée à près de 50 % d’ici à 2015. Dès lors, comment expliquer une prévision aussi optimiste alors que le taux de pénétration de ces outils est actuellement aussi faible ? Sans doute parce que la couverture fonctionnelle de ces logiciels n’a jamais été aussi vaste et que le besoin de pilotage du transport aussi pressent. Revers de la médaille pour les entreprises et notamment leur direction logistique : le risque de s’y perdre et, au final, de se doter d’un outil ne répondant pas aux réels besoins, sont d’autant plus grands.

Dans un contexte économique tendu, les contraintes relatives aux délais et aux coûts sont croissantes. Le transport n’y échappe pas, impacté directement par la crise (baisse des volumes, renégociation tarifaire, etc.) et l’augmentation du prix du baril de pétrole, auxquels viennent s’ajouter de nouvelles réglementations. Les prestataires logistiques subissent donc une pression permanente pour améliorer leur taux de service tout en réduisant les coûts. Pour les accompagner, des éditeurs ont développé des logiciels dédiés à la gestion du transport, plus connus sous l’acronyme anglophone TMS (« Transport Management System »).
Aujourd’hui, les fonctionnalités d’un TMS sont très diverses. Deux types d’acteurs sont notamment visés. D’un côté les chargeurs, pour qui le TMS peut représenter un outil stratégique (avec des modules pour optimiser ses flux et ses achats, pour évaluer ses coûts de transport et les délais, etc.) ou tactique (avec des modules de planification des transports, de mise en place des contrats, de suivi budgétaire et de facturation, etc.). De l’autre les transporteurs, pour qui le TMS est avant tout un outil d’exécution (avec des modules de constitution des tournées, de gestion prévisionnel des transports, d’analyse de la performance, etc.) ou de gestion opérationnelle (avec des modules de répartition des ordres de transport, de gestion des événements et des aléas, de suivi des véhicules, etc.).
Dans les faits, il est intéressant de constater que cette répartition n’est plus aussi simple que par le passé. Les chargeurs sont de plus en plus demandeurs de modules opérationnels. Inversement, les transporteurs sont également à la recherche de fonctionnalités stratégiques ou tactiques. Pour répondre à ces demandes, les éditeurs ont donc développé des outils dont le périmètre fonctionnel permet aujourd’hui de répondre à toutes ces attentes à la fois, mais de façon modulaire. Ainsi, les directions logistiques et transports peuvent choisir à la carte le ou les modules en fonction de leurs besoins. A condition évidemment de savoir définir avec précision ce dont elles ont réellement besoin.

D’un TMS, les entreprises attendent généralement qu’il améliore de façon significative ses coûts, sa réactivité ou sa qualité de service. Des objectifs parfaitement atteignables, à condition de respecter un certain nombre de préceptes. Par exemple, pour la mise en oeuvre d’un outil, la première étape est de définir avec précision les besoins qu’il doit couvrir. Pour ce faire, il est indispensable de cartographier les principales activités logistiques et les systèmes d’information de son entreprise et de définir les fonctions qu’il devra couvrir. Toutefois, il est nécessaire d’aller plus loin et de pondérer chacun des modules envisagés en fonction de leur importance, de leur couverture fonctionnelle et des éventuels développements complémentaires à réaliser. Ainsi, ces différentes phases permettent au final de choisir le logiciel correspondant à ses priorités.
Cette définition du besoin est sans aucun doute l’un des facteurs-clés de succès du déploiement et de l’utilisation d’un TMS dans l’entreprise. En effet, la sélection d’une solution mal adaptée, comportant trop de fonctionnalités, peut sûrement procurer la sensation d’une grande flexibilité dans le futur, mais aussi entraîner son lot de complexité dans les opérations journalières à court terme. Structurer le projet, sensibiliser toutes les fonctions concernées (directions opérationnelles mais aussi direction générale, informatique, etc.), identifier et suivre l’impact de l’outil sur les autres applications utilisées en interne… sont d’autres pré-requis pour assurer le déploiement réussi de logiciels certes de plus en plus performants, mais aussi et surtout, de plus en plus complexes.

Factea Supply Chain en quelques mots. Factea Supply Chain est un cabinet de conseil spécialisé dans l’optimisation de la logistique des entreprises. Dirigé par Melchior de Bary et Thomas Moreau, Factea Supply Chain réalise aussi bien des missions d’ordre stratégique (refonte de la Supply Chain, stratégie du réseau logistique, externalisation/internationalisation des opérations logistiques, etc.) qu’opérationnel (assistance à la sélection des prestataires logistiques, réduction des stocks, mise en place d’indicateurs de performance, etc.).
Plus de renseignements sur www.factea-supplychain.com

Contact presse Factea
Sébastien de Boisfleury
Responsable communication
Fixe : 01 49 10 65 34
Mail : sdeboisfleury@factea.com

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