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Le 7 avril 2006, la Journée Mondiale de la Santé est consacrée à la pénurie du personnel de santé.

Date Communiqué de Presse : 29 mars 2006

Le personnel de santé est essentiel à l’assistance aux personnes malades. Or dans le monde, les effectifs sont en nette régression, souvent mal formés, tout particulièrement dans les pays en développement où la santé n’est pas une priorité.
La Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que “La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale.”
Depuis son adoption il y a cinquante ans, force est de constater que des efforts considérables restent à faire et que l’inégalité de l’accès aux soins et à l’information des femmes et des handicapés par rapport aux hommes constitue un défi majeur à relever. La pénurie de professionnels dispensant les soins de santé, ajoutée au manque d’infrastructures médicales dans les pays en développement, notamment dans les zones rurales, ne fait qu’aggraver ce problème.

Au Guatemala 80 % de la population vit dans des conditions d’extrême pauvreté. Parmi celle-ci, 65 % habitent les zones rurales et accèdent difficilement aux services de santé : une situation préoccupante qui se manifeste par un taux élevé de mortalité infantile liée à des causes prévisibles telles que les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques aiguës, la dénutrition, les maladies de peau et les maladies touchant à la santé maternelle (hémorragie post partum et septicémie).
C’est pourquoi INTERVIDA mène de nombreux programmes dans ce domaine, tout particulièrement auprès des populations marginalisées des zones rurales, auprès des femmes et des enfants. Au Guatemala, où les dépenses de santé ne représentaient en 2002 que 4,8% du PIB contre 9,7% pour la France, 11 Unité Médicales Mobiles se déplacent de villages en villages, auprès des communautés et des écoles, effectuant des consultations médicales, odontalgiques, gynécologiques et des actions de prévention. Le personnel médical, diplôme d’Etat et le personnel chargé du suivi ainsi que les sages-femmes sont formés par les équipes d’Intervida. Les sages-femmes vivent dans les communautés et peuvent suivre les grossesses même dans les hameaux les plus reculés pour prévenir toute complication.

En Inde, dans la ville de Pune, Intervida a créé un centre pour les enfants atteints de déficience motrice cérébrale. Le centre Jagriti accueille 75 enfants entre 4 et 18 ans. Ils sont suivis par des professeurs, des physiothérapeutes, des logopédistes, des éducateurs spécialisés, et des thérapeutes. Il faut savoir, qu’en Inde, les enfants handicapés sont rejetés par la société et leurs familles alors que les centres d’accueil sont pratiquement inexistants.

Au Salvador, INTERVIDA a signé un accord de coopération avec le ministère de la Santé Publique. L’association est officiellement chargée de prévention communautaire en matière de santé, de d’assistance médicale, dentaire et sociale, et de l’amélioration des services de santé publique dans les quatre départements où elle intervient. Selon cet accord, INTERVIDA met également ses moyens et son personnel à la disposition du ministère en cas d’urgence nationale.

En 2004, 473 994 personnes ont été soignées dans ses centres médicaux d’INTERVIDA, 218 082 personnes dans les cabinets dentaires d’INTERVIDA, 75 759 enfants ont bénéficié des campagnes de distribution de vitamines et plus de 310 000 enfants ont été soignés lors des campagnes de déparasitage.

Contact INTERVIDA :
Vanessa VOLEAU
Tel. 01 58 51 10 10
rpresse.fr@intervida.org