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Le Maroc : opportunités d’investissements pour le secteur électronique

Date Communiqué de Presse : 5 octobre 2012

L’AMDI, Agence Marocaine de Développement des Investissements a organisé en partenariat avec La FIEEC – Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication, une conférence-débat le 28 septembre à Paris, en présence de Luc Chatel, ancien secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation, et de représentants d’entreprises implantées au Maroc, sur le thème « Le développement des secteurs de l’aéronautique, de l’automobile et des énergies renouvelables au Maroc : Une opportunité pour les entreprises de l’électronique. »

Fort de sa proximité géographique et culturelle avec le continent européen, le Maroc renforce sa position de hub régional. Les entreprises d’électronique sont attirées par les fondamentaux solides de son économie et bénéficient du dynamisme des leaders mondiaux des secteurs de l’aéronautique, de l’automobile et des énergies renouvelables déjà implantés dans le pays.

La stabilité du pays dans tous les domaines, gage de visibilité et de sécurité

La stabilité politique et économique du Maroc est un des atouts majeurs du pays dans sa stratégie d’attractivité destinée aux entreprises électroniques. Les réformes récemment votées, la fiscalité avantageuse et les subventions proposées ont d’ores et déjà incité des grands noms comme Lear, Alstom ou encore Souriau à y s’installer avec plusieurs usines couvrant différentes activités et filières. Certaines comme STMicroélectronics y sont même implantées depuis plus de 20 ans.
Pour elles, « La présence des investisseurs au Maroc est un meilleur gage qu’une garantie de l’Etat ».

Avec un salaire mensuel moyen de 320 euros, le Maroc possède une main-d’oeuvre compétitive et qualifiée, et des cadres hautement qualifiés, formés au Maroc mais également en Europe, ce qui place le Maroc parmi les pays les plus attractifs aux yeux des investisseurs désireux de réduire leur coût de production aux mêmes standards de qualité.
Comme le précise Adil Chikhi, Directeur du Développement de l’AMDI, « Ce que l’on propose aux investisseurs c’est avant tout un package, le Maroc réunissant à la fois une situation économique favorable, un contexte politique rassurant, des infrastructures de classe mondiale et une proximité qui en fait la porte d’entrée vers l’immense marché africain ».
Cela a permis d’attirer 2.34 Mds euros d’investissements directs étrangers (IDE).

Plusieurs accords de libre échange, couplés à des infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires comme la plateforme Tanger-Med ou l’aéroport de Casablanca, permettent en effet de toucher potentiellement 1 milliard de consommateurs.
« Le choix des entreprises françaises de s’implanter au Maroc est une chance pour gagner en compétitivité et un levier qui permet d’avoir des retombées économiques sur le sol français. » souligne Luc Chatel, ancien secrétaire d’Etat en charge de l’industrie.

En 2011, la croissance était de 5%, l’inflation à 0.9% et la dette publique représentait 52% du PIB.

L’aéronautique et l’automobile et les énergies renouvelables, des secteurs en plein boom, qui impulsent le développement du secteur électronique

Le secteur de l’automobile connaît une croissance considérable sur les deux secteurs des équipementiers et des constructeurs. Le secteur automobile emploie 70 000 ouvriers Marocains, répartis sur 200 entreprises. L’implantation récente de l’usine Renault représente un milliard d’euros d’investissement dans des filières à forte valeur ajoutée comme l’électronique, le traitement de surface ou l’emboutissage.
L’usine Renault – Tanger récemment ouverte, est à ce titre le 1er site global en Afrique exportant 90 % de sa production vers le marché euro-méditerranéen.
Le Maroc figure parmi les pays les plus attirants selon les prévisions des investisseurs automobiles.

Le secteur de l’Aéronautique connaît un véritable essor avec l’implantation de plus de 100 entreprises dont de grands noms du secteur tels que BOEING, SAFRAN, BOMBARDIER et EADS. Le Maroc entend faire du secteur de l’Aéronautique un pôle d’attractivité des investissements pour se hisser au rang de plateforme régionale. 9000 nouveaux emplois seront créant d’ici à 2015 ce qui générera 360 millions d’euros supplémentaires au PIB national.

Pour développer le secteur des énergies renouvelables, l’Etat marocain prévoit 20 Mds $ d’investissements d’ici 2020, répartis entre l’énergie thermique, solaire et éolienne, afin de couvrir la forte évolution de la consommation d’électricité anticipée à 2030 (jusqu’à x4 par rapport à 2008).
Il est prévu notamment 5 centrales solaires de 10.000 ha et 5 nouveaux sites d’éolien, destinés à exporter et servir le marché marocain.

Dans le cadre du Pacte National de l’émergence industrielle, des partenariats gagnant-gagnant permettront à 22 plateformes industrielles et zones franches de voir le jour. Près du tiers de ces plateformes sont opérationnelles.
L’objectif est de générer :
 3,8 Md euros de PIB industriel additionnel
 8,5 Md euros d’exportations supplémentaires
 4,5 Md euros d’investissements privés industriels

Le dynamisme de ces secteurs profite pleinement au secteur électronique, pour lequel le Pacte prévoit la création de 9.000 nouveaux emplois et 220M euros de PIB additionnels. En 2011, le secteur employait 9200 salariés (+13% par rapport à 2009) et générait 629 M euros de ventes à l’export (+13% par rapport à 2009).

Plusieurs entreprises mondiales d’électronique ont déjà fait le choix de s’implanter au Maroc, Schneider Electric et Alstom pour l’électronique industrielle, Thales et Crouzet pour l’électronique de défense ou encore Lear, Valeo, Sumitomo, Delphi pour l’électronique embarquée. Un cluster électronique est implanté à Mohammedia, au Nord de Casablanca.

Pour les entreprises venues témoigner à la conférence, comme Alstom ou Souriau aéronautique, leur implantation au Maroc a été motivée par « l’opportunité de se positionner sur de nouveaux marchés au potentiel important, tout en gagnant en productivité et compétitivité. La proximité logistique avec l’Europe a aussi été un facteur important dans le choix».

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Le Maroc, un pays qui offre les conditions idéales pour une implantation industrielle

– Une position géographique stratégique, favorable aux échanges entre l’Europe et l’Afrique
– Une stabilité politique unique dans la région
– Une proximité culturelle et linguistique avec le Maroc
– Des parcs industriels intégrés (P2I) avec des infrastructures aux standards internationaux,
– Du personnel hautement qualifié et très compétitif ;
– Une fiscalité attractive, notamment en zone franche dédiée à l’export (exonération de l’impôt sur les sociétés durant les cinq premières années et une imposition réduite à 8,75% durant les vingt années suivantes),
– Des accords de libre échange avec de nombreux pays, qui permettent l’accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs à des conditions préférentielles

A propos de l’AMDI
Créée en 2009, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements est chargée de la promotion des investissements, de la prospection d’investisseurs potentiels et de leur accompagnement tout au long de leurs processus d’investissement au Maroc.

L’AMDI possède un réseau international de six bureaux de représentation (Paris, Madrid, Rome, Francfort, New York et Abu Dhabi).

Contact presse :
Agence Wellcom – Laurence Margoline
01 44 37 00 19 – lma@wellcom.fr

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