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L’avènement des services offshore en France

Date Communiqué de Presse : 21 janvier 2005

Longtemps mal considéré et rejeté par un grand nombre de sociétés Françaises, le marché des services offshore est aujourd’hui en phase de croissance et devrait s’imposer pour atteindre une pleine maturité d’ici à la fin de l’année 2007.

Quelques chiffres importants :

Aujourd’hui estimé à un peu plus de 3% des services de sous-traitance en informatique, le offshore pourrait atteindre voir dépasser 10% en 2007. Soit un triplement du marché en 3 ans. D’après une étude menée par le cabinet Gartner, jusqu’à 25% de la sous-traitance technologique pourrait être délocalisée en 2010.

Evolution du secteur et des services

De nouveaux services à moyenne et haute valeur ajoutée sont de plus en plus sous traités en offshore. Outre l’externalisation de centres d’appels, secteur dans lequel la croissance est exponentielle et dont l’actualité a récemment fait grand bruit, bien d’autres sont aujourd’hui en ligne de mire des sociétés offshore (ex : Développement informatique, saisie et traitement de données, externalisation de processus métier, comptabilité, paye, logistique…etc)

Reste à savoir si, pour rester compétitives, les sociétés françaises vont prendre en compte cette nouvelle donne internationale, ou bien camper sur leur position « bêtement protectionniste » nocive à très court terme pour leur compétitivité sur le plan international. Sans tomber dans les dangereux travers des délocalisations massives, l’externalisation offshore permet aux entreprises françaises de déléguer au meilleur coût certaines actions non créatrices de valeur afin de renforcer leurs propres atouts et générer de la valeur.

Bien des sociétés de services Françaises s’opposent violement aux sociétés offshore en mettant en avant le fait que les emplois Français seraient gravement menacés. Lorsque l’on regarde les chiffres, deux contradictions apparaissent :

-La grande majorité des SSII françaises s’intéressent déjà de prêt au offshore et bien d’autres en font l’usage pour augmenter leur marge de manière souvent opaque vis-à-vis de leurs clients en facturant à des tarifs français ! (Certains grandes SSII que nous ne pouvons pas citer continuent à facturer des journées de développement à 800 euros/jour alors qu’elles externalisent leur production informatique à des tarifs bien inférieurs

– D’autre part, on s’aperçoit (notamment aux USA) que contrairement aux idées reçues, le offshore est créateur de valeur pour les entreprises utilisatrices et bénéfique pour la croissance et l’emploi (pour 1$ dépensé en offshore, le gain pour l’entreprise atteint 1.45$).

Externalisation / Délocalisation

Là où les délocalisations concernent souvent l’outil de production en lui-même (et ont donc un impact majeur sur le transfert des compétences, de la production, et donc de la main d’oeuvre), l’externalisation consiste au contraire à valoriser l’outil de production en se libérant des contraintes liées aux problématiques non productives. L’externalisation permet alors de se concentrer sur les moyens à mettre en oeuvre pour gagner de l’argent plutôt que de dépenser du temps et de l’énergie à résoudre des problèmes pour éviter d’en perdre.

GO or NO GO ?

Selon les dirigeants de la société SCEMI (

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