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Les tops et les flops des TPE en 2004 !

Date Communiqué de Presse : 19 avril 2005

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Observatoire de la petite entreprise de la FCGA* n° 16,
en partenariat avec la Banque Populaire

La Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) révèle en exclusivité nationale tous les chiffres clés des petites entreprises en 2004. Secteur par secteur, profession par profession, l’étude propose une photographie précise des performances économiques des TPE en 2004.

http://www.fcga.fr/pages/etudeseco/etudeseco.php

Bonne nouvelle : les TPE renouent avec la croissance en 2004 ! Tous secteurs confondus, l’activité des petites entreprises enregistre une progression de +3,1% par rapport à l’année 2003. Une moyenne qui dissimule d’importantes variations selon les professions. Détail des tops et des flops des TPE en 2004.

Les tops
1. Les services : + 10,7%. C’est le taux d’accroissement d’activité le plus élevé de l’année 2004 (après un résultat négatif en 2003 : -1,9%). Les agences immobilières caracolent en tête avec une progression record : +19,7%. Les entreprises de nettoyage réalisent également une excellente performance : +10,6%.
2. Le bâtiment : + 5,6%. Toutes les professions du secteur affichent une hausse de leur résultat. Les entreprises de terrassement-construction occupent la première place avec une activité en augmentation de +12,1%.
3. L’automobile : +4,7%. Après un bilan 2003 presque nul, le secteur redémarre. La carrosserie et la vente-réparation enregistrent une hausse respective de +5,8% et +4,2%.
4. La santé : +4,6%. En tête en 2003, les métiers de la santé sont relégués à la quatrième place en 2004. La pharmacie réalise la meilleure progression (+4,6%), suivie de l’optique-lunetterie (+3,7%). En queue de peloton, on trouve les prothésistes dentaires (+1,9%).
5. La beauté-esthétique : +2%. Petite performance pour les professionnels du secteur. Les soins esthétiques affichent la plus forte hausse : +4,8%. Les coiffeurs (+1,9%) et les parfumeurs (+1,8%) réalisent des résultats comparables.
6. L’hôtellerie-restauration : +1,9%. Les trois professions du secteur enregistrent des hausses assez proches : cafés (+2,2%), hôtellerie-restauration (+1,8%), restauration (+1,8%).

Les flops
1 L’équipement de la maison : -0,4%. Après une année 2003 négative, ce secteur réalise un résultat proche de zéro. L’activité des magasins de vaisselle, verrerie et faïence est en chute libre : -6,9%. L’électroménager-TV-Hifi recule également de 2,4%.
2. L’équipement de la personne : 0%. Activité négative ou quasi nulle pour les principales professions du secteur sont dans le rouge : vêtements enfants (-1,8%), mercerie-lingerie-laine (-0,5%), chaussures (-0,4%), horlogerie-bijouterie (-0,2%). Seule la maroquinerie affiche un résultat positif : +2,9%.
3. Cmmerce de détail alimentaire : +0,7%. Inquiétude chez les commerces de fruits et légumes: -5,3% par rapport à 2003. L’activité des magasins d’alimentation générale régresse de 0,7%. Résultat nul pour les charcutiers (0%). Poissonniers et pâtissiers tirent leur épingle du jeu avec +3,9%.
4. Clture et les loisirs : +0,7%. Les commerces de jeux et jouets enregistrent une baisse préoccupante de leur activité : -6,4%. Idem pour les studios photographiques qui subissent un recul de -5,6%. Dans un tel contexte, les commerces d’articles de sport s’en tirent plutôt bien : +2,8%.
5. Les transports : +0,9%. Les petits transporteurs de marchandises patinent : -0,5%. Les taxis et les ambulances échappent à la crise du secteur et préservent leur activité (+4,7%).

Avis d’expert
Bernard Siouffi, Délégué général du Conseil du commerce de France, ana-lyse les performances du commerce de proximité en 2004 (extraits).
“On observe effectivement un regain d’intérêt des consom-mateurs pour le commerce de proximité (…). Les commerçants indépendants se sont clairement modernisés et se sont impliqués dans les méthodes modernes d’analyse et de gestion naguère réservées à de plus grandes entités.
D’autres se sont tournés vers le franchisage et/ou les modes d’association de commerçants gardant leur indépendance tout en capitalisant sur un savoir faire/acheter/vendre des grandes centrales. A noter également le dynamisme du commerce “succursaliste” et des centres commerciaux qui se sont beaucoup développés en centre ville”.
L’analyse complète de M. Siouffi est publiée dans notre Observatoire de la petite entreprise du mois de mars 2005.

Méthodologie de l’Observatoire
Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon constant de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque semestre à plus de 1 500 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

* À propos de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA)
Créée en 1978, la Fédération des Centres de Gestion Agréés est une structure associative régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle regroupe 114 centres de gestion agréés qui comportent :
– 400 000 entreprises
– 2 000 000 d’emplois salariés et non salariés
– 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires
– 6 000 experts-comptables correspondants.
La FCGA forme ainsi le réseau d’information et d’assistance aux petites entreprises le plus dense du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale unique de la TPE. Elle dispose d’outils d’observation et d’analyse particulièrement fiables qui alimentent régulièrement une base de données statistiques sans équivalent.

Contact journalistes : Guylaine Bourdouleix
Tél : 01.42.67.80.62 email : gbourdouleix@fcga.fr