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Agent immobilier : une profession toujours mal-perçue

Date Communiqué de Presse : 3 avril 2013

Selon un sondage Vivastreet-Immoxia réalisé auprès de professionnels de l’immobilier

À la veille du Salon National de l’Immobilier, qui se tiendra mi-avril à Paris, Vivastreet, le numéro deux français des petites annonces gratuites, et Immoxia, spécialiste des annonces immobilières professionnelles, dressent le bilan émotionnel des agents immobiliers. Pour la première fois, une étude se place du côté des agents immobiliers pour étudier l’évolution des relations entre les agents et leurs clients. Comment se sentent-ils considérés ? Quel regard portent-ils sur leurs clients et leurs habitudes de recherches de biens immobiliers ? Comment, depuis le début de la crise, les acheteurs leur mènent-ils la vie dure ?

Je t’aime, moi non plus

Malgré tous les efforts déployés par la profession pour redorer son image, à grand renfort d’émissions TV à grand succès, les professionnels de l’immobilier estiment que leur métier reste toujours « assez mal » (46,8%), voire « très mal » (4,7%) perçu par leurs clients. Paradoxalement, les agents estiment à 82,8% qu’ils sont écoutés par leurs clients, qui suivent leurs conseils. Dans un même temps, une majorité d’agents (55%) continue de penser que leurs clients n’ont pas confiance en eux.
Mal aimés, ce sont pourtant vers eux que les vendeurs se tournent pour réussir à vendre leur bien quand ils n’ont pas réussi à le faire par eux-mêmes : 26,1% des agents indiquent qu’ils constituent depuis toujours leur fond de commerce et 25,6% estiment même qu’ils sont de plus en plus nombreux.

Le prix : mais pourquoi les Français n’en font qu’à leur tête ?

7 agents sur 10 ne se sentent pas écoutés par leurs clients concernant la fixation du prix. Pour 58% des agents, les vendeurs surestiment toujours leur bien, entre 10 et 20% du prix réel de vente. 31% constatent même que les vendeurs vont jusqu’à fixer un prix 20 à 30% plus cher que le prix auquel ils vont finalement vendre leur bien.
Heureusement pour les agents, s’ils ne semblent pas être écoutés quand il s’agit de fixer le prix d’un bien, ils le sont davantage concernant la mise en valeur du bien et la solidité des dossiers d’acquéreur potentiel (respectivement 31,7% et 32,2%).

Avec la crise, les acheteurs sont plus durs en affaire !

Selon l’étude Vivastreet-Immoxia, le climat économique actuel ne fait que renforcer les rapports de forces entre vendeurs et acheteurs. Pour près de 9 agents interrogés sur 10, les acquéreurs sont plus durs en négociation depuis la crise. Ils sont surtout mieux préparés et plus sérieux : selon 63% des agents, les acquéreurs ont consulté leur banque pour valider leur budget avant de se lancer dans des visites. Enfin, pour les séduire ou provoquer le coup de coeur, les vendeurs devront mouiller leur chemise : 69,9% des agents s’accordent à constater qu’il y a une progression des achats « coup de coeur » quand le bien a été préparé à la vente en étant remis en état, repeint et redécoré.
Sondage internet réalisé du 15 mars au 2 avril 2013 auprès de 233 professionnels de l’immobilier en France.

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