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Premier baromètre de la colocation en France

Date Communiqué de Presse : 14 février 2013

Face à la crise économique qui perdure et pour combler les failles des politiques publiques, de nouveaux modes d’organisation et de nouvelles stratégies se développent à partir d’initiatives privées, individuelles ou collectives. En attendant les effets de la grande loi sur le logement annoncée pour le mois de juin prochain, et notamment les mesures encourageant les propriétaires à louer leurs biens vacants (garantie universelle des revenus, assurance contre les loyers impayés…), la colocation s’affirme comme une pratique de plus en plus appréciée et envisagée pour se loger. Elle s’inscrit dans l’émergence actuelle d’une économie collaborative fondée sur le partage des ressources.

Un outil inédit pour mieux appréhender la réalité de la colocation en France
Le site appartager.com, leader sur le marché de la colocation en France présente son premier baromètre de la colocation, un nouveau rendez-vous semestriel dédié à l’analyse de cette solution de logement. Son objectif : dresser, à partir de la base de données du site appartager.com, un état des lieux chiffré de la colocation en France afin d’apporter un éclairage précis sur cette nouvelle pratique qui s’installe dans la société française. Ce baromètre est complété d’une étude sur les jeunes actifs et la colocation.

De l’alternative à la normalisation…
En 2012, un constat s’impose : la colocation progresse d’une façon générale. Les offres augmentent de 14% et les demandes de 11%. Bien que la demande soit 3,8 fois supérieure à l’offre, on remarque que, pour la première année, le nombre des offrants connaît une plus forte progression que celui des demandeurs. Ces chiffres révèlent un tournant pour le marché de la colocation, celui de la reconnaissance et de la normalisation. Désormais, les propriétaires, également impactés par la crise économique, envisagent la colocation comme une solution fiable et acceptable pour tirer profit de leur bien immobilier.

Stabilité et saisonnalité du marché
Alors que le nombre de colocations ne cesse de progresser, le loyer moyen en 2012 pour chacune des 10 plus grandes villes de France est majoritairement stable par rapport à 2011, à l’exception de 3 villes (Lille +3%, Lyon +2% et Bordeaux +5%). Sur le plan national, à partir des 10 grandes villes françaises, le loyer moyen est de 400 euros.
Selon la période de l’année observée, il a été constaté une faible variation des loyers moyens (de 400 euros à 390 euros). À l’instar d’autres activités économiques, la colocation connaît elle aussi la saisonnalité. Une période haute se situant entre mai et septembre, avec un pic de la demande et une hausse des loyers, et une période basse pour le reste de l’année (octobre – avril) où les loyers baissent.

Les jeunes actifs adoptent la colocation
Longtemps privilégiée par les étudiants pour des raisons économiques et de mode de vie, la colocation a, aujourd’hui, considérablement élargi le nombre de ses adeptes, séduisant d’autres profils de locataires. Les résultats de l’année 2012 attestent d’une progression significative du nombre des jeunes actifs (+10% pour les 26-35 ans et +17% pour les 36-45 ans) ayant adopté, ou souhaitant adopter, la location partagée comme solution de logement. Le même constat s’impose pour les demandes émanant de personnes plus âgées, encore en âge d’être actives (+24% pour les 46-55 ans) ou retraitées (+25% pour les 55 ans et plus). Dans le même temps, le volume de la demande étudiante, bien que toujours majoritaire et en progression, tend à se stabiliser (+11% pour les 18-25 ans).

Qui sont les colocataires en 2012 ?
Les données 2012 permettent d’établir les profils types des colocataires. Ainsi, le colocataire type est une jeune femme (51,4%) de 25 ans et non-fumeuse de préférence. Pour les deux catégories les plus représentées chez les colocataires on obtient pour les étudiants le profil suivant : une jeune femme (59,3%) de 22 ans d’âge moyen et non-fumeuse. Le profil type du jeune actif correspond à un jeune homme (56,5%) non-fumeur de 27 ans d’âge moyen.

Avec 172 317 demandeurs et 45 781 offrants enregistrés en 2012 sur le site leader appartager.com, la colocation s’affirme comme une pratique locative reconnue et attractive.
« Jeunes actifs, propriétaires et colocation »
Sondages internet réalisés par appartager.com auprès de 825 adhérents

Un système gagnant / gagnant

Les jeunes actifs de moins de 30 ans et les propriétaires qui ont répondu aux sondages s’accordent pour trouver de nombreux avantages à la colocation. Pour les colocataires, la colocation offre un moyen économiquement intéressant de se loger dans un espace plus grand : 62 % estiment que leur loyer en colocation ne leur permettrait d’habiter qu’un studio dans le marché locatif traditionnel. De leur côté, les propriétaires trouvent également un intérêt financier à la colocation : 40,6 % la juge plus rentable. Un rapport gagnant/gagnant qui permet aux uns de se loger à moindre coût et aux autres de louer un petit peu plus cher, grâce à la multiplication des loyers perçus.

Après leurs études, 33,6 % des jeunes actifs, fraîchement embarqués dans le monde du travail, prolongent leur vie en colocation. La mobilité professionnelle représente également un facteur déterminant pour 19 % des jeunes actifs qui choisissent la colocation.
Preuve de l’intérêt croissant des propriétaires pour la colocation, 30,2 % d’entre eux s’y sont engagés depuis moins d’un an. La colocation, jadis privilégiée par les étudiants, est une idée qui tend à s’implanter durablement dans l’esprit des uns et des autres.

Une pratique efficace, économique et conviviale

Les propriétaires dépositaires des offres constatent à 89 % une augmentation des demandes émanant de jeunes actifs. Ces derniers, affirment à 74,2 % que la colocation, au-delà des considérations budgétaires, est un choix délibéré motivé par deux critères principaux : la convivialité (41,6%) et la taille du logement (28,4%). Concernant la motivation financière, l’analyse des profils économiques des colocataires jeunes actifs révèlent qu’une majorité d’entre eux (45,4%) se situent entre 17 000 et 25 000 euros de revenus annuels. À cela il convient d’ajouter que 24 % sont au SMIC et 5 % touchent le RSA, soit un total de 29 % de colocataires au faible pouvoir d’achat. Au regard de leurs capacités budgétaires et des conditions exigées par le marché locatif dans les grandes villes, on comprend aisément l’engouement croissant des jeunes actifs pour la colocation qui leur offre une solution efficace pour se loger et vivre dans de bonnes conditions. La majorité des propriétaires (57,6 %) trouve un intérêt à louer leur bien à de jeunes actifs : 23,7 % les considèrent plus stables, 10,6 % estiment qu’ils offrent de meilleures garanties financières, 13,1 % qu’ils entretiennent mieux leur bien et 10,2 % y voient globalement plus d’avantages.

À propos de convivialité, il est intéressant de noter que 62 % des jeunes actifs préfèrent intégrer une colocation où ils ne connaissent personne, preuve d’une forte volonté d’élargir son réseau social et de créer de nouveaux liens d’amitié. De même, la mixité homme/femme emporte les préférences de 72 % des colocataires. Au-delà du facteur économique, la dimension sociale et humaine que véhicule la colocation s’impose auprès des colocataires.

En conclusion

Colocataires jeunes actifs et propriétaires sont unanimement satisfaits par la colocation. Pour les jeunes actifs, il s’agit d’un excellent compromis entre qualité de vie et contraintes budgétaires (90,2%), tout comme un moyen plus simple et plus rapide pour trouver un logement (57,4%). Les propriétaires sont, à une très large majorité (92,3%), satisfaits de leurs colocataires jeunes actifs et estiment à 52% que la colocation facilite et avantage la location de leur bien immobilier. D’autre part, internet emporte l’adhésion des propriétaires : 44,7 % d’entre eux estiment qu’internet est le moyen le plus efficace pour déposer et pourvoir leurs offres.

En offrant à toutes les parties un système convaincant et avantageux, la colocation, aujourd’hui bien diffusée dans l’opinion publique, s’affirme comme une bonne pratique en période de crise du logement.

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