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Date Communiqué de Presse : 30 mai 2011

Bien modeste, l’Empire des Chats est, à ses débuts un simple trio composé du chanteur/batteur Felix Riebl, du claviériste Oliver McGill et du bassiste Ryan Monro. Fortement inspirés par les légendes du jazz mais aussi par tous les dérivés de ce style musical (jazz manouche, free jazz…), les trois garçons commencent à enregistrer quelques démos avant de reconnaître que leurs instruments sont insuffisants pour s’offrir un répertoire digne de leurs ambitions. Et dès l’année suivante, en 2001, qu’ils procèdent au recrutement d’un trompettiste (Henry J. Angus), d’un second batteur (Will Hull-Brown) et d’un DJ faisant également office de DJ/percussionniste à l’occasion, Jamshid Khadiwala. Forts de ces nouvelles recrues, les impériaux matous commencent à évoluer dans un registre bien plus riche que précédemment.

On aurait dit un félin qui swinguait

Si les textes de The Cat Empire sont empreints d’une touchante naïveté dans le registre « la guerre, c’est vilain », « la pollution, c’est mal » et « les hommes sont tous frères », ils n’en font pas moins mouche auprès de la jeunesse de Melbourne, puis bientôt de l’Australie entière car le sextet a la bougeotte et se produit dans plusieurs salles de Sydney, Canberra ou d’Adelaïde. Une prestation remarquée au Melbourne Festival leur donne l’occasion d’enregistrer un premier single, en 2001, « Feline » et de sortir un premier album enregistré en public Live @ Adelphia. Fort de ce premier succès largement diffusé par les radios australiennes mais repris par la BBC, ils participent à plusieurs festivals internationaux comme celui de San Francisco ou d’Edimbourg.

En 2003 sort leur premier album, The Cat Empire. Déjà, le groupe a pris l’habitude de faire appel à des musiciens freelances pour jouer à ses côtés, s’offrant ainsi un creuset musical riche et varié avec guitares, violons, trombones, saxophones, choeurs et trompettes.

Cat attacks

Sa notoriété s’accroissant en 2004, The Cat Empire est choisi par les producteurs de James Brown pour assurer sa première partie lors de son passage en Australie. Plusieurs nouveaux singles rencontrent également le succès et le premier DVD du groupe, On the Attack se retrouve dans les bacs, annonçant la sortie imminente d’un nouvel album. Pour la première fois de sa carrière, le groupe se produit sur le Vieux Continent et notamment aux Eurockéennes de Belfort.

La voix au chat-pitre

Enregistré à la Havane, Two Shoes, en 2005, se pare d’accents latinos et de sonorités soul, créoles et samba. Là encore, nombreux sont les guests qui viennent jouer qui de la trompette, qui du trombone aux côtés des Australiens. Avec Cities: The Cat Empire Project en 2006, le sextet abandonne les rythmes cubains et la salsa pour le préférer le rock et le hip-hop avec un succès qui ne se dément pas, tant le jazz semble être la musique fusionnelle par excellence. Rythmes be-bop, scratching et guitares électriques : le disque est un patchwork assez foutraque mais fichtrement bien cadencé, très efficace dans son genre. Une première place au box-office Australien vient saluer la performance des minous de plus en plus impériaux.

La nuit, tous les chats sont swing

En 2007 sort le quatrième album studio du groupe, So Many Nights dont les premiers singles sont dévoilés publiquement lors de festivités organisées en l’honneur du Prince de Galles. Un album aux rondeurs ska plus marquées qu’à l’habitude. S’ensuit une tournée mondiale qui mène les impériaux matous jusqu’à Paris pour se produire devant le public jazz pourtant reconnu difficile de la capitale.

Après deux ans de show-tour, un nouveau DVD voit le jour, Live At The Bow accompagné d’un nouvel album live, Live on Eartth. Carrière jeune mais prolifique pour ces chats qui sont autant de chiens fous dans le monde un peu poussiéreux du jazz. Félins pour les autres, les six Cat Empire n’ont pas fini de révolutionner le genre !

L’Olympia accueillera pour un concert exceptionnel The Cat Empire, vendredi 4 Novembre 2011 à 20h00.
Renseignements et réservations sur www.olympiahall.com