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Serge Lama à l’Olympia du 7 au 9 octobre

Date Communiqué de Presse : 23 février 2011

Les ventes pour Serge Lama à l’Olympia du 7 au 9 octobre sont ouvertes. Rendez-vous sur www.olympiahall.com

Aux dernières nouvelles, il revisitait ses succès en duo avec Lynda Lemay, Enzo Enzo, Annie Girardot, Lara Fabian, Isabelle Boulay, Lena Ka…. Du plus loin qu’on s’en souvienne, les femmes lui ont donné la réplique. Autrefois, elles se prénommaient Juliette, Régine, Nana, Dalida. Ainsi va l’amour quand on a, comme Serge Lama, un coeur de paillettes.

En 2003, juste avant l’album « Pluri((elles)) », le 11 février, Serge Lama soufflait ses soixante bougies à Bercy. Puisqu’il se sent sur scène comme chez lui, normal qu’il y célèbre ses anniversaires. D’ailleurs, le 11 février 1964 il fêtait déjà sa majorité en se produisant pour la toute première fois. C’était sur l’estrade de l’Ecluse avec le quai des Grands Augustins à l’horizon et le nom de Barbara tout en haut sur l’ardoise. Si mi la ré sol do fa…

Le dernier album de chansons originales de Serge Lama, « Feuille à feuille », remonte à l’hiver 2001. L’auteur-interprète renonçait au temps de la rengaine pour un feutré frissonnant. Le ton rappelait le mi-voix des « Ballons rouges », d’« Une île », de « L’enfant d’un autre », du « 15 juillet à 5 heures », de « La vie Lilas ». « J’ai été prisonnier du piano pendant presque toute ma carrière, explique-t-il. Il m’obligeait à chanter en surenchère alors que la guitare me donnait plus de légèreté ».

Sept ans plus tard, il livre « L’âge d’horizons », un album fleuve (16 chansons) arrangé par l’accordéoniste Sergio Tomassi qui signe en outre quatre mélodies. Les autres compositeurs sont deux autres fidèles : Yves Gilbert et Christophe Leporatti. Serge Lama s’explique : « Pour moi, en terme de couleurs, « L’âge d’horizons » s’inscrit dans la continuité de « Feuille à feuille », à la différence près qu’il y a plus de chansons érotiques dans ce dernier ». Les chansons révèlent une fois encore toute la sensibilité de Serge Lama, sa profondeur aussi, trompant sa mélancolie avec quelques gourmandises (« Socrate », « Que viva Vivaldi »).

D’aventures en mésaventures, Serge Lama raconte les aléas d’un homme parvenu à « L’âge d’horizons ». L’album s’ouvre sur « D’où qu’on parte », une ode à la destinée, de l’origine à l’épilogue, soutenue par des cordes classiques et des percussions coeurs battants. Une magnifique entrée en matière pour un disque qui renferme son lot de chansons-bilans comme Serge Lama les chérit. « L’expérience ne vous rend pas malheureux, elle ne vous rend pas heureux non plus », dit-il.

Dans la même veine, il y a « J’espère » ou encore « J’arrive à l’heure (le cocotier) ». Cette dernière, l’un des temps forts du disque avec notamment « La lampe à pétrole » – dédiée à sa grand-mère -, met en valeur le talent de l’auteur traquant les lieux communs pour mieux les contourner. « C’est sans remords et sans tabous / Que j’arrive au bout », chante-t-il, lui qui se dit parvenu à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Avant de préciser, malicieux : « On a tort de penser que mes chansons sont autobiographiques, souvent je m’inspire de la vie des autres ».

Mais qu’on ne s’y trompe pas : à « L’âge d’horizons », elle court toujours la maladie d’amour. « Les femmes veulent plaire / Les hommes veulent gagner », chante Serge Lama le temps d’une ritournelle enlevée, où « Les Hommes et les Femmes » s’amuseront à reconnaître le caractère de l’autre. L’artiste qui compte parmi les plus populaires de France, autant que les Sardou et Aznavour, parle au présent des sentiments. Même s’ils souffrent d’usure (« Alors que l’on s’est tant aimé », « Une histoire de rien ») et même si à la chair se substitue toutes sortes de gadgets surréalistes. La mode est aux sex-toys, la tendance ne peut qu’intriguer et amuser Serge Lama qui y consacre une chanson, « Objets hétéroclites », fait de mots rares et choisis. Un régal de sons et de doubles sens qui fait d’elle l’autre temps fort du disque.

Adolescent, Serge Lama lisait Rimbaud, Baudelaire, Sade et Guitry. Il en reste quelque chose. Il se dit l’enfant de Piaf, de Brassens, de Brel et de Bécaud. Entièrement d’accord, même s’il n’est plus à l’âge des comparatifs. Il est Serge Lama et nous ça nous va.