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La mammographie fait un bond en avant technologique grâce à une innovation de Konica Minolta

Date Communiqué de Presse : 9 novembre 2005

Paris, le 9 octobre 2005 – Konica Minolta a conçu un nouveau système de mammographie, le Phase Contrast Mammography (PCM). Grâce à une innovation technologique majeure, ce nouvel appareil de radiographie permet aux médecins de travailler à l’aide d’images plus nettes pour les aider à détecter plus facilement des pathologies, notamment des cancers et ainsi réaliser des diagnostics plus précis.

De l’imagerie radiographique traditionnelle à la Technologie Phase Contrast TM

L’imagerie radiographique traditionnelle consiste à mettre en valeur les différences de densité d’un organe grâce à l’utilisation de rayons X. L’image est plus ou moins noircie (le contraste est plus ou moins fort) selon l’organe radiographié. Cette différence d’absorption génère du contraste dans l’image, qui optimise les détails. Les os apparaissent blanc, les tissus mous se présentent dans différents tons de gris. Cependant, les écarts de contraste entre un tissu normal et suspect sont faibles. Plus particulièrement, la mammographie est pauvre en contraste de l’image.

Le Phase Contrast Mammography (PCM), développé par Konica Minolta, permet d’augmenter le contraste des images obtenues grâce aux rayons X.

Les rayons-x sont absorbés par la matière. Ce phénomène est dû à des effets photoélectriques et à un effet de pénombre (une absorption de contraste).

Konica Minolta a découvert qu’en augmentant d’une distance précise l’espace entre l’objet radiographié et le récepteur de rayons X, les effets de trouble de l’image sont éliminés. La qualité des images ainsi obtenues est significativement améliorée.
Cette technique est appelée
« déplacement de phase ».

De nouvelles images encore plus nettes !

Les images obtenues avec le PCM de Konica Minolta sont inédites pour les radiologues, elles apportent beaucoup d’informations. Lorsqu’elles sont présentes dans l’organisme radiographié par le PCM, les tumeurs des organes apparaissent de manière flagrante pour le radiologue.

De plus, les rayons-x sont autrement mieux utilisés comparé à la Mammographie Standard et
les patients sont moins exposés aux radiations.

En moyenne, les images imprimées à partir de clichés acquis par le PCM ont un poids de 163 mégaoctets (70 millions de pixels). Une impression réalisée à partir d’un cliché pris par un système de mammographie numérique actuel ne pèse pas plus de 25 à 50 mégaoctets.
Le PCM génère donc une image de 3 à 7 fois plus détaillée qu’un système de mammographie classique.

Historique de l’imagerie médicale

La découverte, au début du siècle dernier, des rayons X a donné naissance à la radiographie et à la radioscopie. On définissait la notion de « radiologie » comme la
« discipline de spécialité médicale qui utilise les rayonnements ionisants, particulièrement les rayons X, à des fins diagnostiques ou thérapeutiques ».
Pour cette raison, toutes les applications médicales des rayonnements ionisants mises en oeuvre dans le but de visualiser l’anatomie interne du corps ont été regroupées dans la spécialité médicale de la radiologie qui relevait des radiologistes en exclusivité.
Ils sont devenus alors les seuls spécialistes autorisés à manipuler les substances radioactives (appareils de radiographie, de radioscopie, de tomographie, de radiothérapie ou, plus tard avec l’avènement de la médecine nucléaire, les radio-isotopes).

Le concept de « radiologie » (rayons X et rayons gamma) ne convient plus aux autres types d’ondes (lumineuses, ultrasonores, magnétiques) utilisées dans les nouvelles méthodes d’imagerie médicale. Ce concept est maintenant désuet, dépassé par la technologie qui n’est plus utilisée exclusivement par les radiologistes. Il a fallu créer un terme générique différent de radiologie pour regrouper toutes ces méthodes. Ce terme est imagerie médicale.
Enfin, les radiologistes qui sont des médecins spécialistes ne sont plus les seuls à utiliser l’imagerie médicale ou à faire fonctionner les appareils d’imagerie médicale.
Aujourd’hui, des chirurgiens, des gastro-entérologues et des gynécologues utilisent l’endoscopie. L’échographie peut être pratiquée par des technologues ou des obstétriciens. Les radio-isotopes relèvent de la responsabilité des spécialistes en médecine nucléaire et l’accélérateur linéaire utilisé en radio-oncologie est manipulé par un technologue qui suit les prescriptions du
radio-oncologue.