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Gestionnaires de risques/courtiers/compagnies Une relation tripartite

Date Communiqué de Presse : 4 mars 2010

Les gestionnaires de risques que l’on désigne toujours dans les multinationales par « riskmanagers », les courtiers et les compagnies forment une chaine continue constituée de trois maillons, qui concourent, chacun dans son domaine, sous l’impulsion du gestionnaire des risques, à la réalisation d’un même objectif, l’assurance des risques de l’entreprise.

Qui dit chaine ne dit pas nécessairement chaine unique, car en fonction de la nature des risques à assurer, voire de leur situation géographique mais aussi d’autres considérations, le gestionnaire des risques peut décider de l’appel à différents courtiers et à différentes compagnies.

Certains gestionnaires de risque optent délibérément pour le choix de deux prestataires pour chaque type d’activité à traiter, du moment que le volume des affaires le permet, ne serait ce que pour disposer d’un accès plus large au marché et pour entendre deux sons de cloche différents.

La chaine « gestionnaire de risques / courtier / compagnie » traite traditionnellement des risques aléatoires subis par les entreprises du fait et à l’occasion de leur activité et pouvant faire l’objet d’une assurance, par opposition aux risques d’entreprises pris délibérément pour réaliser un profit et qui, sauf risques spécifiques, ne relèvent pas d’un transfert de risques au marché de l’assurance.

Les gestionnaires des risques se distinguent des chargés d’assurances en prenant en compte la prévention et la protection matérielle des risques aléatoires, en liaison avec les assureurs et, le cas échéant, avec les services publics responsables du contrôle des Installations classés pour la protection de l’environnement, les ICPE.

Les risques d’entreprises sont traités par les décideurs, comme par exemple le choix d’une nouvelle implantation ou la fabrication d’un nouveau produit, qui doivent faire l’objet d’une étude de marché de leur compétence.

Lorsqu’un risque comporte à la fois des implications financières et des implications commerciales, comme le « risque crédit client » sa gestion relève généralement de la direction commerciale, en liaison, si l’entreprise fait appel à l’assurance, avec le gestionnaire de risques.

C’est également le cas du placement des régimes de prévoyance en raison du volume de primes qu’ils représentent.

Les entreprises ont intérêt à coordonner le placement des régimes de prévoyance avec celles concernant les autres risques de l’entreprise à assurer, pour être en mesure de bénéficier de l’effet de masse qui en découle.

Une autre raison de la coordination se situe au plan de la sécurité des salariés qui est largement tributaire des mesures de prévention et de protection des installations.

Cette coordination peut se faire par la participation de l’ingénieur de sécurité près du gestionnaire des risques, aux réunions des comités d’hygiène et de sécurité des établissements.

Depuis que les directions générales des entreprises doivent rendre compte aux actionnaires de la situation des risques auxquels l’entreprise est confrontée, la tendance est de renforcer les structures d’audit en charge du contrôle interne.

Les entreprises les plus importantes, cotées en bourse, en confient la supervision à un Directeur général des risques, membre du comité exécutif.

La mission de celui-ci va très au delà de celle du gestionnaire des risques traditionnel, en charge des seuls risques aléatoires, qui relèvent comme déjà dit, de l’assurance.

Dans ce cas de figure, il est logique que le gestionnaire des risques rende compte à ce directeur général.

Notre étude est divisée en trois chapitres, consacrés respectivement à chacun des 3 éléments de la chaine, en sachant que son fonctionnement est impulsé par le gestionnaire des risques de l’entreprise.

Ne manquez pas l’intégralité de cette étude dans le n°164 du 5 mars 2010 de RiskAssur-hebdo.

Abonnement sur le site du magazine : http://www.riskassur-hebdo.com