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La gestion des risques de la chaîne logistique

Date Communiqué de Presse : 4 décembre 2009

On définit généralement la chaîne logistique comme une combinaison de quatre processus c’est-à-dire : la planification, l’approvisionnement, la fabrication, et la distribution.

L’association « Supply Chain Council » vient compléter cette définition par une cinquième phase, à savoir le service après-vente (processus visant à gérer les invendus où les produits défectueux).

La réalisation d’un risque sur l’un de ces piliers peut rendre l’organisation incapable, temporairement ou définitivement, de livrer ses produits ou services. Le cas « Ericsson » est un exemple flagrant : l’entreprise fut mise en défaut par un fournisseur clé. Sa chaîne logistique n’ayant pu être assurée, le lancement de son modèle de téléphone portable haut de gamme de l’époque fut retardé et ses parts de marché chutèrent fortement. L’organisation ne dut sa survie qu’au rachat par Sony, elle perdit donc son indépendance.

I – Les facteurs de risque de la chaîne logistique

Les facteurs de risque de la chaîne logistique peuvent être regroupés autour de quatre pôles : les risques en provenance de l’organisation, des fournisseurs, des clients et ceux inhérents à l’environnement commercial.
L’organisation : Elle est elle-même soumise à divers risques, destruction du site (explosion, incendie, catastrophes naturelles), risques humains (grèves, épidémies, terrorisme), erreur d’appréciation du marché, rupture de stocks, atteinte à la réputation ou encore, risque de panne des systèmes informatiques.

Les fournisseurs : En plus des risques classiques inhérents aux entreprises, ils peuvent affecter la chaîne logistique par leur niveau de compétence (leur capacité à répondre aux cahiers des charges), leur nombre (situations de ruptures de stocks dans le cas d’une non-diversification des approvisionnements), leur capacité de production, leur stabilité financière. De plus, nous manquons de lisibilité dans le choix des fournisseurs de nos fournisseurs, quant à leurs méthodes de travail notamment (type de main d’oeuvre utilisée, respect de la propriété intellectuelle, etc.).

La clientèle : L’évolution constante de la demande exige de l’entreprise une veille et une adaptation immédiate sous peine de perte de parts de marché. Aussi, l’entreprise doit disposer de canaux de distribution viables et multiples telles que les grandes enseignes spécialisées afin d’atteindre sa cible. Enfin, la qualité des produits est parfois remise en cause, et peut nécessiter un rappel ou un retrait de produits, pouvant nuire à la notoriété de la marque.

L’environnement commercial : Du fait même de sa volatilité, il peut entraver le bon fonctionnement de la chaîne logistique. Cette dernière n’est pas forcément adaptée pour répondre aux changements rapides. Parmi ces facteurs qui influent sur l’environnement commercial, on trouve des éléments aussi variés que les modifications réglementaires (comme les normalisations internes aux pays, par exemple), les changements politiques internes ou à l’international, les risques de marché et de monnaie, etc. Par ailleurs, l’émergence de la gouvernance d’entreprise a fait naître de nouveaux rapports, et notamment l’exigence d’une transparence dans les rapports financiers (Sarbanes-Oxley, Loi LRE, adaptation en droit français de la huitième directive européenne, etc.). … la suite dans le n°154 de RiskAssur-hebdo.

Ne manquez pas dans le numéro 154 de RiskAssur-hebdo du 11 décembre 2009, « La gestion des risques de la chaîne logistique», un retour d’expérience écrit par Léo Muller et Alain Perrot à partir d’un exposé de Eric Wieczoreck (Dempsey Partners).

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