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Rallye Pékin Paris 2010, Le journal de bord de la quatrième semaine.

Date Communiqué de Presse : 11 octobre 2010

30 septembre – Jour 21 : de Tashkent à Samarcande (Ouzbekhistan)

Après les mésaventures de la Lancia Theta, c’est au tour de Jeff Robinson et Rob Blake de casser une roue. Peter Banham se transforme en magicien… il fait d’un morceau de bois, un rayon de roue… Le Prince Borghese avait fait exactement la même chose sur son Itala en 1907 ! Peter avoue lui-même avoir copié le Prince Borghese.

Aujourd’hui la journée est chaude et ensoleillée, les routes sont de bonne qualité, et les 350 km à parcourir longent des magnifiques champs de coton où la récolte est faite à la main par des nuées de gens.

C’est l’arrivée à Samarcande, la ville des dômes en mosaïque bleue au dessus des grandes mosquées, ville à la croisée des chemins de la route de la soie. Une ville superbe à visiter pour ceux qui en auront le temps !
Attention, tous ceux qui ont une Rolls, sont une cible remarquable là-bas !

La Rolls-Royce Phantom de Richard et de Karen Auchincloss a perdu plus de 90 litres d’essence dans la ville ce soir, sans que l’on puisse déceler la moindre fuite, quel mystère … elle pourrait bien avoir été siphonnée !

Ils sont maintenant à mi-chemin du rallye en termes de distances, demain est un jour de repos et le bar de l’hôtel commence à se remplir !

1er octobre – Jour n° 22 : Jour de repos à Samarcande (Ouzbekhistan) Tout sur les pneus !

Comment choisir la bonne pression pour ses pneus ? En voilà une bonne question ! Et si on réunit 6 pilotes, on obtient 6 avis différents !

Plus la pression est élevée, plus elle va rigidifier le véhicule, le maintenir plus droit dans les pentes escarpées, et protéger les jantes des nids de poules et autres pièges du désert. Certains équipages font le bon choix, d’autres moins.

Chris Evans et Mark Seymour, sur la Ford N° 18, crèvent dès le début 3 fois au cours de la même journée en Mongolie …

Fritz James et Lang Wightman, sur leur Model A de 29 ne crèvent qu’une seule fois.
La Rolls Royce saloon bat tous les records avec 12 crevaisons … qui dit mieux ?

David Ayre, à bord de la voiture plus ancienne du rallye, l’Itala de 1907, choisit une pression de 75 lbs, soit 5 bars au dessus de la normale. Incontestablement un bon choix puisqu’il n’a connu aucune crevaison cette année, ni même au cours de la précédente édition.

Les pneus vont souffrir les jours à venir avec la traversée du désert de Taklamikan dans le Turkménistan du Sud – 400 km à parcourir jusqu’à la frontière turkmène.

La voiture 83 a de sérieux ennuis, avec six pistons brûlés mais ils espèrent pouvoir tenir jusqu’à la frontière… et, la surprise des surprises, l’équipage de la voiture 60 réapparait ! L’Américain Doug Mackinnon et la Russe Anastasia Karavaeva arrivent tant bien que mal à bord de leur Chevrolet bi place.

Ce jour de repos leur donne la chance de découvrir les splendeurs de Samarcande.

2 octobre – Jour n° 23 : de Samarkand à Turkmenabat (Turkmenistan) Vol au dessus d’un nid de coucou

Les équipages prennent congé de la légendaire ville de Samarcande très tôt le matin. La première voiture à prendre la route est l’Austin de l’équipage Autralien, Norman Brice et Colin Ryan. Ils partent de l’hôtel à 03h30, par crainte du passage entre l’Ouzbékistan et le Turkménistan.

Le reste du rallye part lui à 5h00 après un bon et copieux petit déjeuner ! Le meilleur de tous !
La journée est terriblement chaude à partir du moment où le soleil se lève.

Ce n’est pas vraiment un hôtel qui les attend le soir mais un sanatorium ! Avec des malades mentaux qui errent un peu partout.

Les chambres sont plus que rudimentaires…deux lits de camp, une petite table avec une nappe de toile cirée, un cabinet de toilette. Douche et «facilités» sont partagées dans une pièce voisine. Pas de savon ni de serviettes, mais bon c’est toujours mieux que de camper !

Stephen Fitzgerald, dans la voiture 104, la Mercedes 280 blanche, arrive vêtu d’une chemise orange à rayures qui se fond totalement avec la tenue des malades … il est fou de rage et exprime de fortes objections à rester dans «cet endroit », puis se calme et accepte à contrecoeur son sort. C’est le seul endroit en ville avec un parking qui puisse les accueillir!

Demain, un jour long et chaud les attend pour la traversée du désert de Taklamikan.

3 octobre – Jour n° 24 : de Turkmenabat à Ashgabad (Turkmenistan)

Est-ce la fatigue de la mécanique qui commence à avoir un impact sur les résultats? Aujourd’hui La Vauxhall de 1925 de Max Stephenson largement en tête du classement de la Catégorie de Pioneer, casse un bras de direction et arrive à l’hôtel remorquée par un camion. Ils perdent la 1ère place et c’est une journée totalement décevante pour les deux Australiens qui avaient mené dans la catégorie Pioneer depuis le début.

Charlie et Nellie Bishop prennent la première place au classement général dans la catégorie Pioneer, et David Ayre, et son Itala 1907, prend désormais la deuxième du classement général. Nicky Bailey et Janek Mamino dans le Roadster 1918 Buick sont troisièmes.

Dans la catégorie Vintageant, Steve et Janet Hyde sont premiers avec leur Coupé Chevrolet Fangio, on retrouve en deuxième position Michael Thompson et Andrew Davies à bord de leur Roadster Chrysler 75, et William et Victoria Medcalf en troisième sur leur Bentley. Michael et Anne Wilkinson remportent la quatrième place avec leur Alvis.

Dans la catégorie Classic, Gerry Crown détient la première place. Blessé au poignet Gerry a dû laisser le volant à son co équipier Matt depuis un certain moment, mais il espère bien pouvoir conduire de nouveau lors des essais en Iran.

L’équipe turque dans l’Anadol de 67 – dotée d’un moteur Ford Cortina 1600cc, est deuxième, et l’Aston Martin DB5 d’Adrian Gosden et Andrew Honeychurch est troisième.

Ils sont maintenant à Ashgabat, la capitale du Turkménistan, une ville parfaitement entretenue, on se croirait à Zurich ou à Genève, interdiction de jeter un seul mégot, les pelouses sont impeccables, avec beaucoup de fleurs et de fontaines, la bibliothèque nationale, ressemble à un livre ouvert. Vraiment c’est un endroit fascinant.

Demain, il faut passer la frontière pour l’Iran dans la matinée, puis une énorme journée de route les attend : 600 kilomètres jusqu’à Gorgan … Quelle vie mouvementée sur ce Peking to Paris !

4 octobre – Jour n° 25 : d’Ashgabad à Gorgan (Iran)

«C’est un peu comme les Mille Miglia», déclare Rudi Friedrichs, le pilote de l’Alvis, l’un des premiers à arriver à Gorgan, après 600 km de route.

Une foule d’admirateurs est là pour les accueillir, les enfants applaudissent, les voitures de police les escortent…

Quand Kim Banister s’arrête pour faire le plein de diesel de son pick-up Toyota, un chauffeur de camion qui se trouve à coté remplit le réservoir de Kim gratuitement !

Hugo Upton et Nigel Gambier sont accueillis par deux adolescents en moto qui font des roues-arrière aux côtés de leur Lagonda !

Les voici donc dans la ville de Gorgan, près de la côte de la mer Caspienne, et demain ils vont aller plus loin à la découverte de l’Iran.

Ils ont quelques surprises dans leur hôtel, en effet toutes leurs chambres ont été réquisitionnées pour les gardes du corps du Président Iranien. Vont-ils devoir ressortir leurs sacs de couchage ?

5 octobre – Jour n° 26 : de Gorgan à Rasht

La situation se corse … 15 chambres pour l’ensemble du rallye soit 200 personnes, c’est un peu short. Heidi les distribue et arrive à faire dormir tant bien que mal 8 personnes par chambre ! Quant aux autres ils décident d’aller monter leurs tentes sur le toit de l’hôtel !

Certains équipages arrivent très tard, comme Peter et Betty Banham à 4h30, à peine une petite demi-heure pour se reposer avant de repartir.

Un long parcours de 650 km les attend pour rejoindre Rasht, une station balnéaire près de la mer Caspienne.
Ils choisissent de passer par l’intérieur à travers les collines où le sol est parfaitement entretenu. A chaque traversée de village ils sont acclamés par les habitants … partout où ils passent, ils ont le sentiment que les Iraniens sont heureux de les voir. Un village tout entier les accueille en agitant des petits drapeaux !

Quelques équipages préfèrent prendre la route la plus courte, celle qui longe la côte de la mer Caspienne.

Ils arrivent dans une ville près de Rasht dont personne n’a jamais entendu parler … Alastair Caldwell se précipite sur son moteur Alfa pour changer un joint de culasse dans l’obscurité. Et pour rendre les choses plus difficiles, il commence à pleuvoir.

L’hôtel est nettement mieux que celui de la veille, certains sont dans des villas au bord d’une plage de sable, et tous se régalent de boulettes d’agneau et de riz, ou de poisson.

6 octobre – Jour n° 27 : de Rasht à Tabrit

Pendant la première rétrospective du rallye Pékin Paris en 1997, un concurrent avait reçu un trophée spécial appelé « Le prix Richard Head ». Il n’a jamais compris pourquoi il avait reçu ce trophée, ni même ce qu’il avait fait pour mériter ce prix spécial.

Cette année encore les organisateurs se demandent s’ils vont attribuer ce fameux prix Richard Head, et si oui, à qui ?

Un peu d’histoire : le gagnant en 97 conduit une Allard rouge. Dans le désert du Balouchistan, entre le Pakistan et l’Iran, son radiateur perd de l’eau. Peter Banham lui conseille d’emmener un jerrycan d’eau, car il a une fuite.

Le lendemain, le rallye traverse l’Iran, dans la partie la plus chaude du désert. L’Allard rouge se retrouve de nouveau en difficulté. Le radiateur est à sec. «Je vous avais dit de prendre un jerrycan d’eau !” dit Peter, plutôt exaspéré.

Le pilote David Arrigo lui explique “impossible d’emmener un bidon d’eau … le seul endroit où je puisse attacher un Jerrycan c’est à l’arrière de la voiture, et si je le faisais, ce serait gâcher les lignes de ma voiture sur les photos.”

Et voilà comment est né le trophée David Richard Head. Pour récompenser l’anecdote la plus … improbable !
Ils atteignent la ville de Tabriz, et prennent un verre dans un hôtel très moderne en marbre.

Les routes étaient mémorables aujourd’hui … parfois, ils se croyaient en Afrique du Sud, un virage et hop ils avaient l’impression d’être en Alaska ou Anchorage à travers les montagnes Rocheuses à Dawson … L’Iran recèle de paysages remarquables.

Où est passée la voiture 89? La police sait où chaque voiture se trouve … au fur et à mesure qu’elles progressent à travers les villes et villages … la police sait ce que nous faisons … mais, il y a un vrai problème avec la voiture 89. La petite Renault 4CV bleue d’Andrew Drinkwater a disparu. Personne ne l’a vue … même la police Iranienne et les services de sécurité ne savent pas ce qu’elle est devenue.

Demain en route pour la Turquie !

Rendez-vous la semaine prochaine pour le résumé des dernières étapes et pour suivre en direct la grande arrivée Place Vendôme à Paris !

Rendez-vous le samedi 16 octobre à 13h00 !
Le rendez-vous incontournable de tous les passionnés d’Automobile

Pour en savoir davantage vous pouvez aller surfer sur :

www.pekingparis.com
Contacts Presse :

Endurance Rally Association :
St Marys Road
East Hendred
OX12 BLF
Angleterre
Fax: +44 1 235 83 12 21
E-mail: mail@endurorally.com

IRIS CONSEIL
Christine Arnal – Nathalie Deville – Julien Simonnet
Tél : 01 45 44 04 21
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E-mail: c.arnal@iris-conseil.net
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